L’agence de la transition écologique (ADEME), a modifié l’étiquette énergétique qui définit les performances énergétiques des produits. Quelles sont ces modifications ?
L’étiquette énergétique permettant aux consommateurs d’identifier les produits les plus économes en énergie est devenue obsolète avec l’évolution des technologies.
L’ADEME souhaite donc l’améliorer pour plus de transparence envers le consommateur afin qu’il puisse faire son choix facilement.
Voici ce qui change à partir du 1er mars 2021 :
Source : Communiqué de presse de l’ADEME de juin 2020
Commerçants : une étiquette énergétique 2.0 © Copyright WebLex – 2021
La Loi de Finances pour 2020 a lancé une expérimentation, pour une durée de 3 ans, permettant à l’administration fiscale et à l’administration des douanes de collecter et d’exploiter certaines informations rendues publiques sur les réseaux sociaux, pouvant révéler l’existence de certaines infractions. Les contours de cette expérimentation sont désormais connus…
A titre expérimental, pour une durée de 3 ans, l’administration fiscale et l’administration des douanes sont autorisées à collecter et exploiter au moyen de traitements informatisés et automatisés n’utilisant aucun système de reconnaissance faciale, les contenus librement accessibles sur les sites internet des plateformes Web pour rechercher les manquements pouvant révéler l’existence d’une activité occulte ou d’une fausse domiciliation à l’étranger en matière fiscale, ainsi que d’une activité de contrebande et de vente de produits contrefaits en matière douanière.
Seuls les contenus qui se rapportent à la personne qui les a délibérément divulgués et dont l’accès ne nécessite ni mot de passe, ni inscription sur le site Internet en cause peuvent être collectés ou exploités.
Si la personne en question est titulaire, sur le site Internet, d’une page personnelle permettant le dépôt de commentaires ou toute autre forme d’interactions avec des tiers, ces commentaires ou interactions ne peuvent pas non plus être exploités.
Retenez qu’il est interdit aux administrations de collecter des contenus au moyen d’identités d’emprunt ou de compte spécialement utilisés à cet effet, à l’exception des comptes destinés à être utilisés par l’intermédiaire d’interfaces de programmation mises à disposition par les plateformes Web.
Les données collectées ne peuvent pas faire l’objet d’une opération de collecte, de traitement et de conservation de la part d’un sous-traitant, sauf pour ce qui concerne la conception des outils de traitement des données.
Les traitements informatisés utilisés par les administrations sont tout d’abord développés dans une « phase d’apprentissage et de conception », puis utilisés dans une « phase d’exploitation ».
Pendant la « phase d’apprentissage et de conception », la finalité de ces traitements est :
Quant à la « phase d’exploitation », les traitements mis en œuvre ont pour finalité :
Ces traitements informatisés doivent être mis en œuvre par des agents de l’administration fiscale et de l’administration des douanes ayant au moins le grade de contrôleur et spécialement habilités par le directeur général.
Ces mêmes agents doivent régulièrement s’assurer que seules les données strictement nécessaires à la recherche des manquements et infractions sont collectées et traitées.
Les données sensibles et les autres données manifestement sans lien avec les infractions recherchées sont détruites au plus tard 5 jours ouvrés après leur collecte.
Lorsqu’elles permettent de constater des manquements et/ou des infractions, les données collectées strictement nécessaires sont conservées pour une période maximale d’1 an à compter de leur collecte et sont détruites à l’issue de cette période.
Toutefois, lorsqu’elles sont utilisées dans le cadre d’une procédure pénale, fiscale ou douanière, elles peuvent être conservées jusqu’au terme de la procédure.
Les autres données sont détruites dans un délai maximum de 30 jours à compter de leur collecte.
Lorsque les traitements réalisés permettent d’établir qu’il existe des indices qu’une personne a pu commettre un ou plusieurs manquements, les données collectées sont transmises au service compétent de l’administration fiscale ou de l’administration des douanes et droits indirects pour corroboration et enrichissement.
Ces données précisent la personne physique ou la structure visée, les infractions ou manquements détectés, et le ou les indices de nature à les établir.
Enfin, elles ne peuvent être opposées à cette personne que dans le cadre d’une procédure de contrôle.
Les usagers disposent d’un droit d’accès aux informations collectées, d’un droit à la rectification et à l’effacement des données, ainsi qu’à la limitation de leur traitement.
Ces garanties s’exercent auprès du service d’affectation des agents habilités à mettre en œuvre les traitements informatiques.
En revanche, le droit d’information et le droit d’opposition ne s’appliquent pas.
Source :
Contrôle fiscal et réseaux sociaux : les modalités de l’expérimentation sont (enfin) connues ! © Copyright WebLex – 2021
Dans le cadre d’un contrat de construction de maison individuelle avec fourniture de plan, un couple découvre que le constructeur de sa maison a sous-estimé le coût de certains travaux. Mais celui-ci décline toute responsabilité, au vu du contenu du contrat… Qui a raison ?
Un constructeur conclu avec un couple un contrat de construction de maison individuelle (CCMI) avec fourniture de plan.
A la fin du chantier, le couple découvre que les travaux prévus pour le raccordement de la maison au réseau public sont plus importants, et donc plus couteux, que ceux prévus initialement par le contrat. Ils décident donc d’engager la responsabilité du constructeur qui, selon eux, ne les a pas suffisamment informés…
…ce que conteste ce dernier, rappelant que les travaux sont plus importants que prévus parce qu’une servitude a été créée, création dont il n’avait pas connaissance lors de la conclusion du contrat.
Mais, le juge lui rappelle que dans le cadre d’un CCMI avec fourniture de plan, c’est à lui de s’assurer de la nature et de l’importance des travaux nécessaires au raccordement de la construction aux réseaux publics : il aurait donc dû se renseigner plus efficacement… ce qu’il n’a pas fait.
En conséquence, le constructeur est condamné à indemniser le couple.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 11 février 2021, n° 19-22.943 (NP)
CCMI : des travaux de raccordements qui tombent à l’eau ! © Copyright WebLex – 2021
L’épidémie de grippe aviaire circule en métropole depuis quelques mois déjà. Quelle est son évolution depuis ces dernières semaines ?
Depuis la mi-novembre 2020, la grippe aviaire circule activement en France. Toutefois, le rythme d’apparition des nouveaux cas diminue fortement depuis ces dernières semaines.
Le Gouvernement précise cependant qu’il faut rester vigilant pour éviter toute reprise de l’épidémie, tout en levant les restrictions sanitaires dans certains départements (Haute-Corse, Corse du sud, Deux-Sèvres, Yvelines).
Pour rappel, le Gouvernement va indemniser les agriculteurs des pertes subies. En complément des indemnisations sanitaires qui font déjà l’objet de versement d’acomptes aux éleveurs dont les cheptels ont été éliminés, un dispositif d’indemnisation des pertes économiques est en cours de mise en place.
Il sera décliné autour de 4 grandes catégories de bénéficiaires :
Source :
Grippe aviaire : une épidémie qui se déplume © Copyright WebLex – 2021
Pour faciliter l’accès au logement, un critère d’accès à la garantie Visale a été ajouté. Quel est ce nouveau critère ?
La garantie Visale a été créée en 2016 pour permettre aux propriétaires de se prémunir contre les risques d’impayés des loyers.
Cette garantie concerne les locataires remplissant certaines conditions :
Pour faciliter l’accès au logement, le Gouvernement a décidé d’étendre cette garantie aux salariés du secteur privé et agricole de plus de 30 ans, touchant un salaire de moins de1 500 € nets par mois.
Source :
Immobilier : extension de la garantie Visale © Copyright WebLex – 2021
Certains établissements, qui justifient d’une période d’activité annuelle inférieure à 9 mois peuvent, pour le calcul de leur contribution à l’audiovisuel public, bénéficier d’une minoration de 25 %. Cet avantage fiscal est-il réservé aux activités saisonnières ? Réponse de l’administration fiscale…
Toutes les entreprises qui détiennent un poste de télévision ou tout autre dispositif assimilé permettant de recevoir la télévision doivent payer la contribution à l’audiovisuel public (CAP).
Toutefois, certains établissements qui justifient d’une période d’activité n’excédant pas 9 mois bénéficient d’une minoration de 25 % pour le calcul de leur CAP.
Sont concernés les :
A ce sujet, l’administration fiscale vient de préciser que cette minoration de 25 % s’applique quelle que soit la raison pour laquelle la période d’activité n’excède pas 9 mois, qu’il s’agisse du caractère saisonnier de l’activité ou de circonstances exceptionnelles (une crise sanitaire par exemple).
Source : Actualité BOFiP-Impôts du 10 février 2021
Contribution à l’audiovisuel public : vous travaillez plus ou moins de 9 mois par an ? © Copyright WebLex – 2021