Certains médicaments peuvent voir leurs usages détournés et présenter de nouveaux risques de santé publique. Ces détournements poussent les pouvoirs publics à prendre des mesures, notamment en ce qui concerne les produits opiacés…
Certains médicaments peuvent contenir des molécules pouvant présenter des risques spécifiques en cas de mauvais usage.
C’est notamment le cas des produits opiacés tels que le tramadol et la codéine.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé constate que les cas de mésusages de ces produits sont nombreux, ce qui cause un réel problème de santé publique du fait des risques liés à une mauvaise utilisation de ces derniers.
Elle rappelle ainsi avoir déjà pris plusieurs mesures visant à réduire ces situations :
De plus, il a été demandé aux industriels produisant des produits à base de tramadol de mettre sur le marché de plus petites boites, contenant moins de comprimés et donc adaptées à des traitements de courte durée.
Cependant, ces mesures n’ayant pas permis d’endiguer les cas de mésusage, de nouvelles mesures sont prises par l’ANSM.
Dès le 1er décembre 2024, l’obtention de médicaments contenant du tramadol ou de la codéine se fera exclusivement par l’intermédiaire d’une ordonnance sécurisée qui doit répondre à un certain nombre de critères fixés par l’Association française de normalisation (AFNOR).
Le prescripteur devra y faire apparaitre en toute lettre le dosage, la posologie et la durée du traitement.
En complément, la règle des 3 mois de prescription maximale applicable au tramadol est étendue à la codéine.
Médicaments opiacés : lutter contre les détournements – © Copyright WebLex
1/3 : c’est la proportion de TPE et de PME correctement parées pour faire face à une cyberattaque, ce qui en fait des cibles privilégiées… et très sensibles aux conséquences ! En effet, leur risque de défaillance augmente d’environ 50 % dans les 6 mois qui suivent la cyberattaque. Heureusement, il existe des dispositifs d’aides financières et techniques pour faire face à ce nouvel enjeu. Lesquels ?
C’est un fait qui n’aura échappé à personne : le nombre d’actes de cybermalveillance augmente chaque année. La cybersécurité est donc devenue un enjeu très concret pour les entreprises et une nécessité pour protéger son activité.
Or, les TPE et les PME, moins protégées, sont les cibles privilégiées des cyberattaques. En effet, les plus petites structures peuvent manquer sur ce sujet :
Pour inciter les entreprises à s’emparer du sujet, les pouvoirs publics ont mis en place :
Établir un diagnostic de la situation
Avant d’investir dans sa cybersécurité, encore faut-il savoir où en est son entreprise. Pour cela, les entreprises peuvent utiliser :
Financement des solutions
Une fois les diagnostics établis, il faut mettre en place les solutions adéquates… qui ont un coût ! Là encore, il existe des aides tant à l’échelon régional qu’à l’échelon européen grâce au Pôle européen d’innovation numérique (EDIH) qui propose des subventions pouvant aller jusqu’à 50 % des coûts et un accompagnement par des professionnels.
Concernant les régions, vous trouverez ici la liste des aides proposées dans toute la France.
Se former
Pour acquérir les bons réflexes, des modules de formation gratuits sont disponibles ici.
Enfin, notez qu’est mise à votre disposition ici, une liste des Activateurs France Num : il s’agit de prestataires privés et référencés par France Num pour accompagner les TPE et PME.
Cybersécurité : des dispositifs à la disposition des TPE et PME – © Copyright WebLex
Un élément tiré de la vie privée d’un salarié ne peut pas motiver un licenciement disciplinaire, sauf à démontrer que ces faits ont causé un trouble objectif à l’entreprise. Qu’en est-il pour le harcèlement d’une cliente de l’entreprise par un salarié via les réseaux sociaux ? Réponse du juge…
Le directeur des ventes d’une société est licencié pour faute grave, après la plainte d’une cliente régulière, ayant reçu de sa part des messages insistants à connotation sexuelle et sexiste.
Sauf que le salarié conteste le bienfondé du licenciement : ces messages privés relèvent de sa vie privée puisqu’ils ont été envoyés depuis son compte personnel, en dehors du temps et du lieu de travail.
D’ailleurs, il rappelle qu’il n’a jamais rencontré personnellement la salariée dans un cadre professionnel !
« Faux ! », réfute l’employeur : cette cliente régulière s’est plainte auprès de l’employeur. Les agissements de ce directeur ont donc bel et bien porté atteinte à l’image de l’entreprise, peu importe qu’ils ne se soient pas rencontrés dans un cadre professionnel.
Mais cela ne suffit pas à convaincre le juge qui tranche en faveur du salarié : le salarié a commis les faits de harcèlement via sa messagerie privée vers celle de la victime, hors du temps et du lieu de travail, à l’aide d’un matériel informatique qui lui appartient à titre personnel.
Ainsi, ces messages privés qui n’ont fait l’objet d’aucune publication, ne peuvent pas fonder le licenciement pour faute du salarié, puisqu’ils relèvent de la vie privée sans pouvoir être rattachés à la sphère professionnelle, par un lien suffisant.
Licenciement pour faute : justifié en cas d’harcèlement d’une cliente ? – © Copyright WebLex
Le suivi de l’état de santé d’un salarié par l’employeur a fait l’objet de plusieurs modifications récentes, lesquelles sont désormais récapitulées dans un nouveau questions-réponses consultable sur le site du ministère du travail. Focus.
Dans le cadre de la loi du 2 août 2021, dite « Loi santé au travail », le Ministère du travail vient de publier un questions-réponses visant à répondre aux principales interrogations des professionnels du secteur.
Ce questions-réponses concernent :
Notez que ce questions-réponses intègre un tableau récapitulatif permettant de connaître le champ d’intervention de chacun des acteurs médicaux, en fonction du suivi de l’état de santé du salarié, tel que prescrit par la loi.
Suivi de l’état de santé des salariés : du nouveau pour les professionnels de santé ! – © Copyright WebLex
Si le principe est que le paiement par virement de la CFE et des taxes additionnelles est interdit, pour autant, cette interdiction ne s’applique pas, par mesure de tolérance, pour les entreprises relevant de la DGE. Et désormais aussi pour de nouveaux bénéficiaires depuis le 1er janvier 2024…
Les personnes redevables de la cotisation foncière des entreprises (CFE) doivent s’acquitter des sommes dues :
Par tolérance administrative, le paiement de la CFE par virement directement opéré sur le compte du Trésor est autorisé pour les entreprises relevant de la DGE dans les cas suivants :
Depuis le 1er janvier 2024, la possibilité de payer la CFE par virement est étendue aux professionnels non-résidents situés dans un État figurant sur une liste établie par arrêté, et ce, quel que soit le montant dû.
Des précisions viennent d’être apportées concernant les bénéficiaires de cette nouvelle autorisation.
Dans ce cadre, il peut s’agir des loueurs de locaux nus passibles de la CFE résidant dans ces pays ou encore des entreprises étrangères n’ayant pas d’établissement stable en France.
Les personnes ou entreprises ainsi concernées par cette autorisation doivent résider dans l’un des États suivants :
Par ailleurs, l’administration fiscale récapitule les différents moyens de paiement autorisés de la CFE dans des tableaux disponibles ici.
CFE : fin de l’interdiction de payer par virement pour de nouveaux bénéficiaires – © Copyright WebLex
Le secteur agricole peut bénéficier d’un nombre important de différentes subventions. Les montants de plusieurs d’entre elles viennent d’être précisés…
Que ce soit par le biais de la politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne (UE) ou au niveau national, les aides financières que peuvent recevoir les agriculteurs sont nombreuses.
Pour plusieurs d’entre elles, les nouveaux montants ont été publiés.
Le montant unitaire de l’aide redistributive complémentaire pour un développement durable est fixé à 47,87 € par hectare.
Le montant forfaitaire de l’aide complémentaire au revenu pour les jeunes agriculteurs est fixé à 3 100 €.
La valeur unitaire des droits au paiement pour le groupe Corse est de 144,64 €.
La valeur unitaire des nouveaux droits au paiement est fixée à 127,51 € pour le groupe Hexagone et à 144,64 € pour le groupe Corse.
Pour les aides écorégimes, versées aux agriculteurs s’engageant à adopter des pratiques agronomiques favorables au climat et à l’environnement, elles sont de :
Agriculture et aides diverses : fixation des montants pour 2024 – © Copyright WebLex