A la suite de votre déclaration d’impôt 2022 sur les revenus 2021, bonne nouvelle : vous allez percevoir le remboursement d’un trop-perçu d’impôt par l’administration fiscale. Mais vos coordonnées bancaires sont-elles à jour ?
Après avoir rempli votre déclaration d’impôt 2022 sur les revenus 2021, 3 situations sont possibles :
Dans cette dernière situation, vous devez vous assurer que les coordonnées bancaires que vous avez transmises à l’administration fiscale sont correctes, au risque de ne pas percevoir le remboursement escompté.
Si tel n’est pas le cas, vous avez jusqu’au 1er juillet 2022 pour transmettre vos nouvelles coordonnées bancaires, par le biais de votre espace particulier sur le site Internet impots.gouv.fr.
Le remboursement du trop-perçu devrait vous parvenir soit le 21 juillet 2022, soit le 2 août 2022.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
Source : Actualité du site service-public.fr du 23 juin 2022
Remboursement d’un trop-perçu d’IR : vos coordonnées bancaires sont-elles à jour ? © Copyright WebLex – 2022
Mécontent du supplément d’impôt qui lui est réclamé, un particulier effectue une réclamation auprès de l’administration fiscale, puis décide de saisir le juge de l’impôt. Mais est-il encore dans les temps pour le faire ?
A la suite d’un contrôle fiscal, un particulier se voit réclamer, par le biais d’une mise en demeure, le paiement d’un supplément d’impôt sur le revenu.
Il décide alors de contester le contrôle effectué par l’administration fiscale par voie de réclamation… sans succès, ce qui le conduit à saisir le juge de l’impôt.
« Trop tard », selon l’administration fiscale, qui rappelle que le particulier n’avait que 2 mois, à compter de la notification de la décision rejetant l’ensemble de sa réclamation, pour saisir le juge. Un délai qu’il n’a pas respecté, ce qui rend sa demande trop tardive.
« Faux », rétorque le particulier, qui rappelle à son tour que la décision qui lui a été notifiée ne mentionnait pas les voies et délais de recours dont il disposait… ce qui change tout !
Ce que confirme le juge : puisque la décision de rejet notifiée au particulier ne mentionnait pas les voies et délais de recours à sa disposition, elle n’a pas fait courir le délai de recours de 2 mois. Par conséquent, le particulier avait la possibilité de saisir le juge, même plus de 2 mois après cette notification.
Sa demande est donc recevable…
Pour mémoire, rappelons que l’absence de mention des voies et délais de recours ne permet toutefois pas au particulier de saisir le juge au-delà d’un délai « raisonnable » estimé, en règle générale, à un an à compter de la notification de la décision qui le concerne ou de la date à laquelle il en a eu connaissance.
Source : Arrêt du Conseil d’Etat du 21 juin 2022, n° 443433
Contrôle fiscal : après l’heure, c’est encore l’heure ? © Copyright WebLex – 2022
Pour faciliter l’identification, par les sociétés, de leurs actionnaires, de nouvelles dispositions ont été prises. Lesquelles exactement ?
Pour mémoire, la loi « DDADUE » a adapté certains points de la règlementation française applicable au domaine des transports, de l’environnement, de l’économie et des finances.
Parmi ses dispositions, certaines ont trait à la facilitation de l’identification de leurs actionnaires par les sociétés, à la transmission d’informations et à l’exercice des droits des actionnaires.
Dans la continuité de ce texte, de nouveaux détails viennent d’être donnés en ce qui concerne :
Source : Décret n° 2022-888 du 14 juin 2022 relatif à l’identification des actionnaires, la transmission d’informations et la facilitation de l’exercice des droits des actionnaires
Sociétés par actions : le point sur l’identification de vos actionnaires © Copyright WebLex – 2022
Un locataire, qui exploite une station-service, se voit notifier un refus de renouvellement de son bail commercial. Avant de quitter les lieux, il doit dépolluer le sol. Se pose alors la question de savoir si les frais de dépollution sont compris dans l’indemnité d’éviction qu’il va percevoir. Qu’en pense le juge ?
Un bailleur refuse de renouveler le bail commercial de son locataire qui exploite une station-service.
Un litige survient alors sur le montant de l’indemnité d’éviction que va percevoir le locataire. Parce qu’il est contraint de quitter la station-service, il doit procéder à la dépollution des sols, ce qui l’oblige à payer des frais d’études et de travaux de dépollution qui doivent, selon lui, être compris dans l’indemnité d’éviction.
Ce que conteste le bailleur, qui rappelle que la réglementation prévoit une obligation spécifique de dépollution du site d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), telle qu’une station-service. Une obligation qui incombe au dernier exploitant, c’est-à-dire ici le locataire…
Effectivement, confirme le juge : parce que l’obligation de dépollution incombe ici au locataire et non au bailleur, c’est au locataire d’assumer les frais de dépollution, qui ne sont donc pas compris dans l’indemnité d’éviction.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 22 juin 2022, n° 20-20844
Refus de renouvellement du bail commercial : quand le locataire exploite une station-service… © Copyright WebLex – 2022
Pour favoriser la circulation des transports de marchandises à des fins humanitaires à destination de l’Ukraine, certaines interdictions de circulation sont temporairement levées. Jusqu’à quand ?
Jusqu’au 22 octobre 2022 inclus, les interdictions de circulation des véhicules de transport de marchandises de plus de 7,5 tonnes sont levées, dès lors qu’il s’agit de véhicules de transport de marchandises à des fins humanitaires :
Le retour à vide des véhicules sur le territoire national est également autorisé.
Les conducteurs des véhicules doivent pouvoir justifier de la conformité du transport effectué en cas de contrôle. Pour cela, ils doivent conserver à bord du véhicule les documents justificatifs requis. Notez que si ces documents sont dématérialisés, ils doivent être immédiatement accessibles.
Source : Arrêté du 21 juin 2022 portant levée de l’interdiction de circulation des véhicules de transport de marchandises à des fins humanitaires à destination de l’Ukraine et de pays limitrophes, jusqu’au 2 octobre 2022
Ukraine : levée des interdictions de transport de marchandises © Copyright WebLex – 2022
A la suite de la mise en liquidation judiciaire de la société lui ayant vendu un bien immobilier en VEFA, un acheteur décide de demander l’annulation du contrat de vente. Mais sa demande est-elle recevable ?
Un couple de particuliers achète un immeuble en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) à une société civile immobilière (SCI).
A la suite de l’achèvement partiel des travaux, le couple verse une partie du prix de vente à la SCI.
Mais, quelques mois plus tard, celle-ci est placée en liquidation judiciaire… et le couple décide de demander en justice l’annulation du contrat de vente et la restitution de la somme versée à la SCI.
« Impossible », selon le liquidateur de celle-ci, qui rappelle que le jugement d’ouverture de la procédure de liquidation judicaire interrompt ou interdit toute action en justice, de la part de tout créancier, visant à obtenir :
« Ce qui n’est justement pas le cas ici », rétorque le couple, puisque son action vise d’abord et avant tout à obtenir l’annulation de la vente faute pour la SCI d’avoir livré le bien vendu.
« Action recevable », confirme le juge : ici, le couple de particuliers demande l’annulation du contrat de vente en raison de l’absence de livraison du bien par la SCI, soit pour une cause autre que le non-paiement d’une somme d’argent…
La demande du couple est donc parfaitement recevable et ce, même si elle s’accompagne d’une demande de restitution de la partie du prix de vente déjà versée.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 15 juin 2022, n° 21-10802
Liquidation judiciaire : une interruption systématique des poursuites ? © Copyright WebLex – 2022