Le plan de relance de l’économie française, attendu depuis plusieurs semaines, vient d’être dévoilé par le Gouvernement. Parmi les nombreuses mesures annoncées, certaines intéressent les professionnels du secteur agricole. Que faut-il en retenir ?
Le plan de relance comporte des mesures permettant d’accélérer la transition agro-écologique tout en améliorant l’accès des concitoyens à une alimentation saine, sûre, durable, locale et de qualité. 400 M€ seront consacrés à ces mesures (dont 30 M€ pour les DOM).
Pour accompagner la transition vers une agriculture biologique, il existe déjà une aide à la Conversion à l’Agriculture Biologique et un crédit d’impôts Bio.
Ce crédit d’impôt sera reconduit, dès 2021, pour le temps de la relance.
En parallèle, pour engager les exploitations agricoles dans la Certification à Haute Valeur Environnementale (HVE), correspondant au niveau 3 de la certification environnementale des exploitations agricoles, un crédit d’impôt HVE sera mis en place pour le temps de la relance.
Par ailleurs, le Gouvernement va investir dans la plantation de haies : leurs présences protègent les cultures du vent, réduisent l’évaporation d’eau et servent d’abris aux animaux. L’ambition, sur 2 ans, est de replanter 7 000 km de haies.
L’Etat va soutenir les petites communes dans leurs investissements visant à proposer des repas composés de produits de qualité, frais, respectueux de l’environnement et locaux. Cette mesure permettra aux cantines scolaires des écoles maternelles et primaires de s’approvisionner plus facilement en produits locaux, frais et de qualité, tout en soutenant l’emploi des agriculteurs.
Les projets alimentaires territoriaux vont servir à financer des actions d’éducation à l’alimentation (actions de sensibilisation), développer de nouveaux modes de production agricole (développement territorial de l’agriculture biologique ou de l’agroécologie, projets d’agriculture urbaine ou péri-urbaine), accélérer la transformation locale (amélioration des processus de fabrication), appuyer la mise en réseau entre fournisseurs agricoles et utilisateurs (projets d’écoconception, mise en place de filières territorialisées, équitables, etc.), soutenir la distribution (amélioration de la logistique, traçabilité, etc.), développer des points de vente directe, mettre en place de nouveaux réseaux d’approvisionnement permettant de rapprocher producteurs et consommateurs, etc.
Une mesure du plan de relance vise à encourager le développement de l’agriculture urbaine, et des jardins urbains ou partagés. L’objectif est de les multiplier par 5 en 2 ans.
Les acteurs engagés dans le développement de l’accès à des produits locaux, pour les plus modestes et les concitoyens isolés, pourront présenter, au niveau départemental, un projet de développement pour bénéficier d’une subvention d’Etat.
Ces projets de développement (investissement pour l’élaboration ou la distribution de paniers et / ou repas, cuisines partagées, recyclage des denrées alimentaires,) seront soutenus dès lors qu’ils garantissent à de nouveaux concitoyens l’accès à une alimentation saine, sure, durable, de qualité et locale.
Une nouvelle vague d’appels à projets « structuration de filières », gérée par FranceAgriMer, va être lancée pour aider des projets qui s’inscrivent dans des démarches collectives mobilisant différents maillons d’une filière et impliquant des entreprises. Ces projets viseront notamment à développer ou faire monter en puissance des filières agroécologiques, y compris HVE.
En complément, l’action du Fonds Avenir Bio géré par l’Agence Bio, soutenant des projets de structuration des filières de l’agriculture biologique d’envergure nationale ou présentant un caractère particulièrement innovant et réplicable, sera renforcée, en complément des moyens déjà engagés au service du développement de l’agriculture biologique que ce soit dans le cadre de la PAC ou à travers la fiscalité. Les projets favorisant l’installation ou les jeunes agriculteurs feront l’objet d’une attention particulière dans ces appels à projet.
Enfin, le regroupement des producteurs en organisations (OP) sera également encouragé dans ce contexte.
Les agriculteurs qui s’installent doivent pouvoir bénéficier de conseil, diagnostic et bilan en matière agroécologique et de carbone. Ce diagnostic est crucial afin d’aider le nouvel installé volontaire à engager un processus d’amélioration de la performance environnementale de son système de production.
Dans le prolongement des mesures déjà engagées pour mieux faire connaître l’enseignement agricole, une campagne nationale grand public d’information et de communication sur ces secteurs en mutation, sur les métiers « du vivant » et sur les formations qui y préparent sera lancée.
Source : Dossier de Presse du Plan de Relance du 3 septembre 2020
Coronavirus (Covid-19) et plan de relance : des mesures pour la transition agricole © Copyright WebLex – 2020
Suite à la crise sanitaire liée à la covid-19, le Gouvernement et les représentants des organisations professionnelles du secteur de la santé sont parvenus à un accord dit du « Ségur de la santé » qui prévoit notamment une hausse des salaires. Une mesure qui va être appliquée plus rapidement que prévu…
Initialement, le Ségur de la santé prévoyait une revalorisation de 183 € nets mensuels du salaire des sages-femmes et des personnels non médicaux au sein des établissements de santé et EHPAD publics : 90 € applicables dès le 1er septembre 2020, versés à titre rétroactif sur la paie de janvier 2021, puis 93 € supplémentaires à partir du 1er mars 2021.
Ce 1er septembre, un avenant à l’accord initial a été conclu : la 1ère tranche de la revalorisation de 90 € pourra être versée dès le mois de septembre 2020 (en octobre 2020, au plus tard, avec effet rétroactif au 1er septembre) pour le personnel de la fonction publique hospitalière, au lieu de janvier 2021.
Ainsi, les sages-femmes et les personnels non médicaux au sein des établissements de santé et EHPAD publics percevront 90 € supplémentaires par mois dès le mois de septembre ou d’octobre auxquels viendront s’ajouter 93 € à partir de mars 2021.
Source : Communiqué du Ministère de la Santé du 2 septembre 2020
Ségur de la santé : une revalorisation salariale anticipée ? © Copyright WebLex – 2017
Suite à la crise sanitaire liée à la covid-19, le Gouvernement et les représentants des organisations professionnelles du secteur de la santé sont parvenus à un accord dit du « Ségur de la santé » qui prévoit notamment une hausse des salaires. Une mesure qui va être appliquée plus rapidement que prévu…
Initialement, le Ségur de la santé prévoyait une revalorisation de 183 € nets mensuels du salaire des sages-femmes et des personnels non médicaux au sein des établissements de santé et EHPAD publics : 90 € applicables dès le 1er septembre 2020, versés à titre rétroactif sur la paie de janvier 2021, puis 93 € supplémentaires à partir du 1er mars 2021.
Ce 1er septembre, un avenant à l’accord initial a été conclu : la 1ère tranche de la revalorisation de 90 € pourra être versée dès le mois de septembre 2020 (en octobre 2020, au plus tard, avec effet rétroactif au 1er septembre) pour le personnel de la fonction publique hospitalière, au lieu de janvier 2021.
Ainsi, les sages-femmes et les personnels non médicaux au sein des établissements de santé et EHPAD publics percevront 90 € supplémentaires par mois dès le mois de septembre ou d’octobre auxquels viendront s’ajouter 93 € à partir de mars 2021.
Source : Communiqué du Ministère de la Santé du 2 septembre 2020
Ségur de la santé : une revalorisation salariale anticipée ? © Copyright WebLex – 2017
Toujours dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, le Gouvernement a annoncé une évolution des consignes sanitaires concernant l’accueil des jeunes enfants, applicables dès la rentrée de septembre 2020. Quelles sont les nouvelles consignes à respecter ?
Depuis le 31 août 2020, les consignes sanitaires pour l’accueil des jeunes enfants ont évolué. Désormais :
Source : Communiqué de presse du Ministère de la Santé du 2 février 2020
Coronavirus (COVID-19) : de nouvelles consignes sanitaires pour l’accueil des jeunes enfants © Copyright WebLex – 2020
Le but de la Loi Egalim, votée en 2018, était de rééquilibrer les relations commerciales entre les agriculteurs et les professionnels du secteur agroalimentaire. Pour tenter d’atteindre cet objectif, 2 guides pratiques viennent de paraître. Que faut-il en retenir ?
Depuis la Loi Egalim, votée en 2018, les conditions générales de vente des produits agricoles, ou des produits alimentaires comportant un ou plusieurs produits agricoles, doivent faire référence aux indicateurs utilisés pour déterminer le prix de vente lorsqu’ils « existent ».
Pour rappel, ces indicateurs sont élaborés et diffusés par les organisations interprofessionnelles. Le cas échéant, les organisations interprofessionnelles peuvent s’appuyer sur l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires (OFPM) ou sur FranceAgriMer pour les établir.
Mais pour certains spécialistes, les termes utilisés dans le texte même de la Loi Egalim (le mot « existent » par exemple) peuvent être source d’insécurité juridique, notamment s’agissant de la prise en compte des indicateurs.
Pour remédier à cette situation, et pour sécuriser les contrats de vente, l’administration a publié un 1er guide explicitant les termes problématiques.
Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante (version à jour du 24 juillet 2020) : https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/concurrence/relations_commerciales/Lignes-directrices-indicateurs-V-DGCCRF-BRESE-24juillet20.pdf.
Dans le guide, l’administration indique, par exemple, que le terme « existent » signifie que les fournisseurs/distributeurs peuvent facilement avoir accès aux indicateurs, ce qui est le cas :
Un second guide a également été publié par l’administration pour sécuriser les contrats de vente et sera susceptible d’être mise à jour. Vous pouvez consulter la version à jour du mois de juillet 2020 à l’adresse suivante : https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/guide-Droit-concurrence-secteur-agricole.pdf.
Ce guide comporte 5 fiches :
Source :
Secteur agroalimentaire : sécuriser les contrats de vente © Copyright WebLex – 2017
Pour permettre aux professionnels de santé d’intervenir rapidement pour le traitement des blessés hémorragiques, il existe le plasma lyophilisé. Un produit dont les modalités de conservation viennent d’être aménagées…
Le plasma lyophilisé (PLYO) est principalement distribué aux unités médico-chirurgicales militaires déployées en opérations extérieures pour répondre aux contraintes logistiques du contexte opérationnel, et à la nécessité de disposer, sans délai, de plasma pour le traitement des blessés hémorragiques.
Le PLYO peut également être conservé sur le territoire français, dans des lieux strictement réglementés, pour permettre son utilisation dans des situations d’urgence nécessitant une intervention médicale rapide (notamment en cas d’attentat).
Dans cette optique, le Gouvernement autorise, depuis le 10 août 2020, la conservation du PLYO au sein des dépôts d’urgence se trouvant dans les établissements de santé.
Les autres types de dépôts (dépôts de délivrance et dépôts relais) sont, en outre, autorisés à exercer des activités de dépôt d’urgence au sein de leur local, sans avoir à demander d’autorisation supplémentaire à l’agence régionale de santé (ARS).
Enfin, retenez qu’une autorisation unique peut désormais être accordée pour gérer un dépôt d’urgence et un dépôt relais, si ces derniers sont regroupés au sein du même local.
Source : Décret n° 2020-1019 du 7 août 2020 relatif à la mise à disposition du plasma lyophilisé
Etablissements de santé : du nouveau sur le plasma lyophilisé © Copyright WebLex – 2017