Selon une enquête de la DGCCRF, 6 influenceurs sur 10 ne respectent pas la réglementation. Sur quels aspects exactement ?
Depuis 2021, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) enquête sur les pratiques commerciales d’une soixantaine d’influenceurs. Des procédures ont d’ailleurs été engagées contre certains, en raison de l’irrespect de la réglementation sur la publicité et les droits des consommateurs.
Les contrôles ont notamment visé des influenceurs disposant d’un nombre conséquent d’abonnés ou faisant l’objet de signalements par les consommateurs eux-mêmes. Il a ainsi pu être relevé que 60 % des influenceurs étaient en anomalie.
Les principaux problèmes relevés sont les suivants :
La DGCCRF conseille dès lors aux consommateurs d’être vigilants lors de la consultation d’annonces proposées sur les réseaux sociaux, et promues par des influenceurs, de comparer les prix et les caractéristiques des produits entre plusieurs sites avant de commander et de faire jouer la concurrence.
Source : Communiqué de presse n° 525 du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 23 janvier 2023 : « Marketing d’influence : 60 % des influenceurs ciblés par la DGCCRF en anomalie »
Mauvaise influence(ur) : la DGCCRF rappelle la réglementation © Copyright WebLex – 2023
Toujours dans un objectif de transition énergétique et de développement des énergies « vertes », le Gouvernement a souhaité faciliter l’instruction des demandes et le suivi des travaux d’implantation des panneaux solaires. Comment ?
Les porteurs de projet de panneaux solaires se heurtent fréquemment à un double écueil : la prévisibilité des projets est souvent floue, en raison d’une insécurité juridique, et les architectes des bâtiments de France (ABF) émettent généralement des prescriptions rendant très compliquée la finalisation du projet.
Ces difficultés empêchent un véritable essor de l’énergie solaire en France.
Pour y remédier, le Gouvernement a décidé de poser une doctrine nationale pour faciliter l’instruction des demandes et pour apaiser les relations des porteurs de projet avec les ABF.
L’ensemble de ses préconisations est consultable ici.
À titre d’exemple, dans les sites patrimoniaux remarquables et aux abords de monuments historiques, il est recommandé aux ABF d’accepter les projets d’implantation de panneaux solaires sur les toitures des bâtiments construits après la Seconde Guerre mondiale (en particulier à partir de 1948) non protégés au titre des monuments historiques, en veillant à leur bonne intégration architecturale et paysagère.
En revanche, sur les monuments historiques classés ou inscrits, l’implantation de panneaux solaires (au sol ou en toiture) est, de manière générale, à éviter.
Source : Instruction du 9 décembre 2022 relative à l’accélération de la production des énergies renouvelables : instruction des demandes d’autorisation et suivi des travaux d’implantation de panneaux solaires
Panneaux solaires : une installation facilitée © Copyright WebLex – 2023
La croyance qu’un consommateur peut bénéficier d’un droit de rétractation pour l’ensemble de ses achats est très répandue. Ce droit reste pourtant limité à des cas spécifiques… Et le doute plane souvent sur les achats effectués en foires et salons…
Le Gouvernement a été interpellé au sujet des ventes effectuées en foires et salons. Souvent il n’est pas clair pour les acheteurs particuliers que ces achats sont en théorie définitifs et certains professionnels entretiennent le flou sur ce sujet.
Une situation qui nuit tout autant aux consommateurs qu’aux professionnels honnêtes qui voient leurs acheteurs potentiels se tourner vers d’autres modes de consommation.
La question suivante est donc posée au Gouvernement : ne serait-il pas possible d’étendre le droit de rétractation aux transactions effectuées en foires et salons ?
Pour rappel, à l’heure actuelle, seuls les achats réalisés à distance ou hors de l’établissement du professionnel bénéficient d’un droit légal de rétractation.
La réponse du Gouvernement est ici claire : dès lors que le droit européen considère que le stand ou l’étal d’un professionnel dans un salon ou une foire constitue un local professionnel, il n’est pas possible d’adapter la règle en matière de rétractation.
Néanmoins, il rappelle qu’il est toujours possible de se rétracter :
De même, le Gouvernement rappelle que la nullité de la transaction est encourue si le professionnel n’a pas clairement averti les acheteurs potentiels, par le biais d’un affichage sur son stand, qu’ils ne bénéficiaient d’aucun droit de rétractation légal.
Source : Réponse ministérielle Sorre du 24 janvier 2023, Assemblée nationale, n° 3504 : « Droit de rétractation pour les ventes conclues en foires et salons »
Achats en foires et salons : à quand la rétractation ? © Copyright WebLex – 2023
Face à l’essor des outils basés sur l’intelligence artificielle et leur utilisation par les entreprises, la CNIL a décidé de renforcer son expertise sur le sujet. Comment ? En créant un service spécifique dédié à l’intelligence artificielle…
Pour répondre aux enjeux présents et futurs liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), la CNIL (commission nationale de l’informatique et des libertés) a décidé de créer un service dédié à ce sujet.
Il va avoir pour principales missions :
Parallèlement, la CNIL a lancé un programme de travail pour accompagner les professionnels qui innovent via l’IA et garantir le respect des droits des personnes.
Ce programme va aboutir à la publication de recommandations dans les mois à venir portant sur :
Source : Actualité de la CNIL du 23 janvier 2023 : « Création d’un service de l’intelligence artificielle à la CNIL et lancement des travaux sur les bases de données d’apprentissage »
Intelligence artificielle : la CNIL se renforce… © Copyright WebLex – 2023
Lors du développement d’un médicament, différentes phases se succèdent. Proche de la fin du développement, se trouvent les essais cliniques, c’est-à-dire les essais sur les humains. Ils font l’objet d’un encadrement très important au niveau européen…
Les essais cliniques représentent l’une des dernières étapes du développement d’un médicament. Cela marque le début des tests sur les humains après les essais en laboratoires et ceux sur les animaux. Ils visent à tester la tolérance des patients et l’efficacité du produit.
Pour procéder à ces essais, les laboratoires doivent au préalable obtenir une autorisation de l’Agence européenne des médicaments (European Médicines Agency, EMA).
À compter du 31 janvier 2023, la procédure pour obtenir ces autorisations évolue.
Les 30 États de l’Espace économique européen (EEE), c’est-à-dire les 27 États membres de l’Union européenne auxquels s’ajoutent l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, devront nécessairement passer par le Clinical Trials Information System (CTIS), une plateforme sur laquelle les laboratoires peuvent présenter leurs demandes et communiquer avec l’EMA sur l’avancée du projet.
Lorsqu’une autorisation d’essais cliniques a été attribuée avant le 31 janvier 2023, les démarches en lien avec l’essai en cours pourront toujours être faites selon les anciennes modalités. Notez qu’à compter du 31 janvier 2025, toutes les démarches, indépendamment de la date d’autorisation, devront être faites par le biais du CTIS.
Pour finir, retenez que le grand public pourra également utiliser le CTIS, par l’intermédiaire d’un espace dédié, afin de s’informer sur les essais cliniques en cours.
Source : Actualité de l’ANSM du 19 janvier 2023 : « Essais cliniques médicaments : le portail CTIS devient l’unique point d’entrée pour les nouvelles demandes au 31 janvier 2023 »
Essais cliniques : une plateforme unique en Europe © Copyright WebLex – 2023
Depuis de nombreuses années, les plateformes électroniques de mise en relation avec les clients sont devenues des partenaires privilégiés des hôteliers. Cette réussite attire l’attention des hackers qui mènent de nombreuses cyberattaques sur les extranets des hôteliers. Comment se protéger ?
Les extranets des hôteliers sur les plateformes électroniques de mise en relation avec les clients font l’objet de 2 types d’attaque :
Par ailleurs, sachez que le Gouvernement vient de publier 13 conseils pour garantir la sécurité des extranets des hôteliers contre les cyberattaques :
Source : Actualité de francenum.gouv.fr du 15 janvier 2023, mis à jour le 16 janvier 2023 : « Comment protéger votre hôtel contre les cyberattaques ciblant votre extranet sur Booking.com et les OTA : conseils et précautions »
Hôteliers : comment se protéger des cyberattaques ? © Copyright WebLex – 2023