Actualités

8
Oct

Brexit : 2 nouvelles conséquences pour les pêcheurs

Le Brexit n’est pas sans conséquence pour les pêcheurs et soulève des questions concernant les licences de pêche et la répartition des quotas. Revue de détails…

Brexit : la problématique des licences de pêche

Dans le cadre du Brexit, le Royaume-Uni a accordé un faible nombre de licences aux pêcheurs français, malgré les accords précédemment conclus.

Par exemple, le Royaume-Uni demande, pour les attribuer, à pouvoir géolocaliser les pêcheurs, ce qui est en pratique difficile pour la plupart des petits navires (moins de 12 mètres), souvent dépourvus d’un système de géolocalisation.

Le gouvernement a annoncé qu’il continuait à soutenir les acteurs de la pêche française dans les prochaines semaines pour obtenir le nombre de licences nécessaires. Le calendrier des négociations est d’ailleurs consultable ici. Affaire à suivre…

Brexit : la répartition du quota de pêche anciennement dévolu au Royaume-Uni

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont conclu un accord de pêche. Cet accord prévoit la délivrance d’autorisations de pêche à l’Union européenne, réparties entre ses pays membres.

Suite au Brexit, la part prévue pour le Royaume-Uni est réattribuée aux autres membres de l’UE, dans des proportions consultables ici.

Source :

  • Règlement (UE) 2021/1750 du Conseil du 28 septembre 2021 modifiant le règlement (UE) 2019/440 relatif à la répartition des possibilités de pêche au titre de l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc et de son protocole de mise en œuvre
  • Communiqué de presse du ministère de la Mer du 1er octobre 2021
  • Communiqué de presse du ministère de la Mer du 5 octobre 2021

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8
Oct

Professionnels de l’accueil de jeunes enfants : 2 nouveaux outils à votre disposition !

Pour renforcer la qualité de l’accueil des jeunes enfants, diverses mesures ont été prises en faveur des professionnels qui en ont la charge. Lesquelles ?

Accueil de jeunes enfants : une charte et un plan de formation

Pour mémoire, toute structure accueillant de jeunes enfants (comme les assistants maternels) est tenue d’assurer leur bien-être et le développement de leurs capacités personnelles.

Dans ce cadre, une « charte nationale pour l’accueil du jeune enfant » vient d’être adoptée. Elle établit une liste des grands principes applicables à ce type d’accueil, notamment en fonction de l’âge de l’enfant et des spécificités de sa situation.

Ces dispositions, dont le détail est disponible ici, doivent être respectées par l’ensemble des professionnels de l’accueil du jeune enfant, notamment les salariés à domicile, les assistants maternels et les personnels de crèche.

Dans le même sens, un plan de formation des professionnels de la petite enfance est en cours de déploiement.

Celui-ci s’inscrit dans la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté initiée par le Gouvernement en 2018.

Cette stratégie vise, entre autres objectifs, à stimuler le développement langagier des enfants, afin de booster leurs chances en matière de réussite scolaire et de réduire l’écart et les disparités existantes entre les enfants à leur entrée à l’école.

Le plan de formation, qui s’articule autour de 7 thématiques (langage, alimentation et nature, art et culture, accueil occasionnel, prévention des stéréotypes, accueil des parents et numérique) comprend un volet national et un volet territorial.

Il a vocation à profiter à plus de 600 000 professionnels de la petite enfance et du soutien à la parentalité d’ici la fin de l’année 2022 et consiste, notamment, en la création de parcours de formation spécifiques, destinés à renforcer et développer les connaissances acquises et à valoriser les métiers liés à l’accueil de la petite enfance.

Source :

  • Arrêté du 23 septembre 2021 portant création d’une charte nationale pour l’accueil du jeune enfant
  • Actualité du ministère des Solidarités et de la santé du 1er octobre 2021

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8
Oct

Allocation chômage : de nouvelles règles depuis le 1er octobre 2021

Après avoir été reportées à plusieurs reprises en raison de la crise sanitaire, les nouvelles règles de calcul de l’allocation chômage sont finalement entrées en vigueur le 1er octobre 2021. Que faut-il en retenir ?

Allocation chômage : un nouveau mode de calcul à compter du 1er octobre 2021

Depuis le 1er octobre 2021, le mode de calcul de l’allocation chômage est fondé sur la moyenne des salaires perçus sur une période de 24 mois précédant le chômage, et non plus sur les seuls jours travaillés pendant une période de 12 mois.

Notez que seules les personnes inscrites à Pôle emploi (ou qui rechargent leurs droits) à compter de cette date sont concernées, à l’exception de celles ayant fait l’objet d’une procédure de licenciement engagée avant le 1er octobre 2021.

Pour finir, à compter du 1er décembre 2021 et si la situation économique continue de s’améliorer :

  • la durée d’affiliation minimale pour ouvrir un droit à l’assurance chômage passera de 4 mois à 6 mois ;
  • la dégressivité de l’allocation chômage pour les plus hauts revenus s’appliquera au terme du 6e mois de versement de l’allocation et non plus au terme du 8e mois.

Source :

  • Actualité du Ministère du travail, du 1er octobre 2021, Assurance chômage : la réforme est entrée intégralement en vigueur au 1er octobre 2021
  • Décret n° 2021-1251 du 29 septembre 2021 fixant la date d’entrée en vigueur de certaines dispositions du régime d’assurance chômage

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8
Oct

Produits à usage unique : un nouveau marquage obligatoire !

Pour limiter les conséquences néfastes sur l’environnement des produits à usage unique constitués de plastique, la règlementation européenne prévoit une obligation d’information des consommateurs par le biais d’un marquage. Lequel ?

Marquage des produits à usage unique en plastique : pourquoi ? Comment ?

Depuis le 3 octobre 2021, certains produits à usage unique doivent obligatoirement comporter un marquage permettant d’informer les consommateurs :

  • de la présence de plastique dans les produits ou leurs emballages ;
  • et des conséquences néfastes sur l’environnement lorsqu’ils sont jetés dans la nature.

Les produits concernés par cette nouvelle obligation sont :

  • les serviettes hygiéniques, tampons et applicateurs de tampons ;
  • les lingettes pré-imbibées destinées à un usage corporel ou domestique ;
  • les produits du tabac comportant des filtres (cigarettes, tabac à rouler, cigares, etc.) ;
  • les gobelets et verres pour boissons.

Notez également que les modalités d’apposition de ce marquage (emplacement, dimension, image, etc.) varient en fonction du produit concerné. Vous pouvez retrouver tous les détails ici.

Enfin, un producteur, importateur ou distributeur mettant sur le marché un produit à usage unique en plastique sans respecter ces dispositions peut être sanctionné par le paiement d’une amende de 450 € au maximum.

Source : Décret n° 2021-1279 du 30 septembre 2021 relatif au marquage de certains produits en plastique à usage unique

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8
Oct

Cotisations sociales des agriculteurs touchés par le gel : un délai supplémentaire ?

La mutualité sociale agricole (MSA) vient d’accorder un délai supplémentaire pour demander le bénéfice du dispositif exceptionnel de prise en charge des cotisations sociales qui profite aux agriculteurs les plus touchés par le fort épisode de gel d’avril 2021. Jusqu’à quand pouvez-vous faire votre demande ?

Un délai supplémentaire de 3 semaines

Pour rappel, le gouvernement a mis en place un dispositif exceptionnel de prise en charge des cotisations sociales afin de soutenir les agriculteurs ayant perdu une part importante de leurs récoltes du fait de l’épisode de gel survenu entre le 4 et le 8 avril 2021.

Ce dispositif profite aux exploitants ou aux entreprises agricoles identifiés par la MSA (mutualité sociale agricole) comme étant en difficulté.

Les agriculteurs qui souhaitent bénéficier de ce dispositif doivent compléter et renvoyer à la MSA ce formulaire, au plus tard le 29 octobre 2021 (en lieu et place du 8 octobre 2021).

A réception, la MSA adressera un accusé de réception à l’agriculteur concerné et la demande sera ensuite instruite par une cellule spécifique mise en place par le préfet.

La MSA devra ensuite informer les agriculteurs de leur éligibilité en leur adressant un courrier, au plus tard le 22 janvier 2022 (en lieu et place du 31 décembre 2021) comprenant, le cas échéant, le montant de la prise en charge octroyé au regard de leur situation.

Source : Msa.fr, Actualité du 23 juin 2021 : Les prises en charge de cotisations pour les exploitants et employeurs les plus touchés par le gel, mise à jour du 28 septembre 2021

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8
Oct

C’est l’histoire d’une entreprise qui se plaint auprès de son fournisseur…

C’est l’histoire d’une entreprise qui se plaint auprès de son fournisseur…

Un fournisseur livre à une entreprise cliente une commande de marchandises. Des difficultés de manutention lors du déchargement ont occasionné des dommages aux marchandises, qui présentaient de surcroît des défauts de conformité. Ce qui a entraîné des retards pour la bonne exécution de l’activité de la cliente…

… qui refuse alors de payer une partie de la facture et, pour faire valoir son droit à dédommagement pour la perte de temps, les reprises de marchandises et les retards, envoie un mail de contestation au fournisseur. Un formalisme qui ne respecte pas les conditions générales de vente, constate le fournisseur qui rappelle que la notification des réclamations doit se faire par lettre recommandée avec accusé de réception : pour lui, la réclamation de la cliente est donc irrecevable…

Ce que confirme le juge : les conditions générales de vente prévoient, ici, une formalité impérative (la LRAR) pour la validité de la notification des réclamations, qui aurait donc dû être respectée…

Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 11 mars 2020, n° 18-17261

La petite histoire du jour