En 2016, le gouvernement a voté une loi pour mieux encadrer l’activité des taxis et des VTC. Certaines de ces mesures, visant à lutter contre la fraude, vont (enfin) pouvoir être appliquées. Lesquelles ?
Les chauffeurs de taxi et les VTC doivent obligatoirement transmettre certaines données à l’Observatoire national des transports publics particuliers de personnes à des fins de statistiques. La liste de ces données est consultable ici.
L’objectif est notamment de connaître les caractéristiques générales des acteurs et du marché, des véhicules utilisés, des revenus et du temps de travail des conducteurs, et de l’activité des plateformes Web de mise en relation entre les chauffeurs et les clients.
Par ailleurs, des agents du ministère de l’Intérieur sont spécifiquement habilités pour contrôler le respect de leurs obligations par les chauffeurs de taxis et les VTC. A cet effet, ils sont autorisés à réclamer la communication d’un certain nombre de données dont la liste est consultable ici.
Sources :
Taxi et VTC : la lutte contre la fraude s’organise… © Copyright WebLex – 2021
Les vétérinaires dont l’activité contribue à la permanence des soins aux animaux d’élevage dans des zones identifiées comme fragiles peuvent percevoir une aide de la part des collectivités territoriales. Dans quels départements ?
Pour mémoire, les collectivités territoriales (ou leurs groupements) ont la possibilité d’attribuer des aides aux vétérinaires qui contribuent à la protection de la santé publique et qui assurent la continuité et la permanence des soins aux animaux d’élevage dans certaines zones caractérisées par une offre de soins et un suivi sanitaire insuffisants des animaux d’élevage, ainsi que dans les zones rurales à faible densité d’élevage.
La liste des départements dans lesquels il est possible d’obtenir cette aide est consultable ici.
Source : Arrêté du 8 novembre 2021 pris pour application de l’article L. 241-13 du code rural et de la pêche maritime et relatif à la désignation de zones caractérisées par une offre insuffisante de soins et un suivi sanitaire insuffisant des animaux d’élevage, dans les zones rurales à faible densité d’élevages
Vétérinaires et soins aux animaux d’élevage : une aide financière… pour qui ? © Copyright WebLex – 2021
Une société française, condamnée par un tribunal américain à verser des « punitive damages » à un partenaire commercial, demande à les déduire de son résultat imposable pour le calcul de son impôt sur les bénéfices… Ce que lui refuse l’administration fiscale. A tort ou à raison ?
Pour le calcul de l’impôt sur les bénéfices, les pénalités et amendes prononcées à l’encontre de l’entreprise qui contrevient à une obligation légale ne sont jamais déductibles de son résultat imposable.
A l’inverse, les « punitive damages », c’est-à-dire les dommages et intérêts punitifs ou exemplaires versés à une victime, notamment dans le cadre de litiges commerciaux, sont déductibles.
Cela résulte du fait que ces indemnités, qui ne sont pas versées à une autorité publique, ne viennent pas sanctionner le non-respect d’une obligation légale, mais plutôt réprimer un comportement particulièrement dommageable dans le cadre de relations commerciales.
Elles ne sont donc pas assimilables à une pénalité ou une amende dont la déduction est normalement interdite.
C’est précisément ce que vient de rappeler le juge à l’administration, en autorisant une société française à déduire de son résultat imposable les « punitive damages » qu’elle a été condamnée à payer à l’un de ses partenaires commerciaux.
Source : Arrêt de la Cour administrative d’appel de Versailles du 5 octobre 2021, n°20VE00034
Sanctions commerciales : déductibles des impôts ? © Copyright WebLex – 2021
Pour répondre aux standards internationaux et pour renforcer leurs liens mutuels sur le plan économique et financier, la France et la Belgique ont signé une nouvelle convention fiscale bilatérale. Quelles sont les principales nouveautés qu’elle comporte ?
Les autorités françaises et belges ont signé une nouvelle convention fiscale bilatérale, dans le but de moderniser les règles prévues par l’actuelle convention qui ne répondaient plus nécessairement aux derniers standards internationaux.
Parmi les principales nouveautés de cette convention, on retrouve :
Pour le moment, cette convention n’est pas encore applicable : elle ne le sera qu’après ratification.
Source : Communiqué de presse du ministère de l’Économie, des finances et de la relance du 9 novembre 2021, n°1631
Une nouvelle convention fiscale franco-belge © Copyright WebLex – 2021
Afin de rendre la prévention de la santé au travail plus efficiente, le gouvernement a pris de nombreuses mesures. Focus sur les projets de transition professionnelle et l’élargissement de la suppression des conditions d’ancienneté…
Pour rappel, le projet de transition professionnelle permet à tout salarié de mobiliser son compte personnel de formation (CPF) pour financer une action de formation certifiante, dans le but de changer de métier ou de profession.
Pour pouvoir en bénéficier le salarié doit justifier d’une ancienneté minimale.
Jusqu’à maintenant, échappaient à ces conditions d’ancienneté :
A compter du 31 mars 2022, cette suppression des conditions d’ancienneté concernera également les salariés ayant connu dans les 24 derniers mois avant la demande :
Notez que la durée, selon laquelle un arrêt de travail peut être qualifié de « longue durée » doit être définie par un prochain décret (non encore paru à ce jour).
Source : Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail
Projet de transition professionnelle : de nouvelles exceptions aux conditions d’ancienneté © Copyright WebLex – 2021
Pour aider les entreprises agricoles dont l’activité a été touchée par les inondations des mois d’été 2021, le gouvernement vient d’annoncer la mise en place d’un nouveau dispositif de soutien. Lequel ?
Pour mémoire, plusieurs départements de France métropolitaine ont été touchés par des inondations au cours de l’été 2021.
Pour soutenir les agriculteurs dont les récoltes ont été impactées par ces événements, le gouvernement vient d’annoncer le renforcement du dispositif de prise en charge des cotisations sociales déjà mis en place par la Mutualité sociale agricole (MSA).
Pour déposer une demande, il faut se connecter sur le site de la MSA (disponible ici), sur lequel sont détaillées les conditions d’accès à l’aide et les modalités d’application de celle-ci.
Notez par ailleurs que les services de l’Etat restent mobilisés au niveau local et national et que les cellules de crise qui ont été constituées aux fins d’accompagner les entreprises fragilisées sont prolongées.
Source : Communiqué de presse du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation du 4 novembre 2021
Agriculture et inondations : une (nouvelle) aide financière est débloquée ! © Copyright WebLex – 2021