Actualités

19
Nov

RGPD : un nouveau guide pratique pour les associations

Tout comme les entreprises, les associations doivent respecter la règlementation mise en place en matière de protection des données personnelles. Pour les accompagner dans leur mise en conformité, la CNIL publie un guide pratique…

RGPD et association : que contient le guide de la CNIL ?

Dans le cadre de leur activité, les associations peuvent être amenées à collecter les données personnelles de leurs adhérents, des personnes qu’elles accompagnent, de leurs donateurs, de bénévoles, etc.

Elles doivent donc respecter les dispositions du Règlement général sur la protection des données (RGPD).

Pour les accompagner dans leur démarche et leur mise en conformité, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) vient de publier un guide pratique dont l’objectif est :

  • de rappeler et d’expliquer les différentes notions que l’on rencontre en matière de protection des données : traitement de données, responsable de traitement, donnée sensible, etc. ;
  • de rappeler les grands principes à respecter : licéité, pertinence, transparence, etc. ;
  • de donner les premières étapes à suivre et ainsi, de clarifier les actions à mettre en place : recenser les traitements, faire le tri dans les données, sécuriser les données, etc.

Ce guide s’adresse à toutes les structures, quelles que soient leur taille ou leur activité.

Source : Communiqué de presse de la CNIL du 10 novembre 2021

RGPD et association : laissez-vous « guider » ! © Copyright WebLex – 2021

19
Nov

Délégué à la protection des données : un guide vous explique tout !

Les délégués à la protection des données (DPO) ont pour mission d’aider certains organismes à effectuer un traitement de données personnelles conforme au RGPD. Comment les désigner et quelles sont leurs missions ? La CNIL répond à cette question, en publiant un nouveau guide pratique…

RGPD et DPO : « suivez le guide » !

Pour mémoire, un délégué à la protection des données (DPD ou DPO) a pour mission d’accompagner et conseiller un organisme (entreprise, établissement public, etc.) dans sa mise en conformité avec le règlement général sur la protection des données (RGPD).

Celui-ci doit donc avoir un certain niveau de compétence et de connaissance dont, notamment :

  • une expertise juridique et technique en matière de protection des données ;
  • une connaissance à propos de la règlementation spécifique mise en place dans le secteur d’activité concerné.

Notez également que la désignation d’un DPO est obligatoire pour :

  • les autorités et organismes publics ;
  • les organismes dont l’activité de base implique des opérations de traitement exigeant un suivi régulier et systématique des personnes à grande échelle ;
  • les organismes traitant à grande échelle des données sensibles (données de santé par exemple) ou relatives à des condamnations pénales et infractions.

Pour les accompagner et les aider dans leur mission, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a mis en place un guide pratique précisant notamment :

  • le rôle du DPO : conseil et accompagnement de l’organisme, contrôle du respect du RGPD, missions d’information, etc. ;
  • les modalités de désignation d’un DPO : comment la formaliser ? Dans quels cas est-elle obligatoire ? Qui choisir ? etc. ;
  • les conditions d’exercice de ses missions ainsi que les moyens devant lui être attribués ;
  • les accompagnements possibles du DPO par la CNIL : les outils de formations, d’aide à la mise en conformité, etc.

Vous pouvez consulter ce guide ici.

Source : Communiqué de presse de la CNIL du 16 novembre 2021

Délégué à la protection des données : un guide vous explique tout ! © Copyright WebLex – 2021

19
Nov

Inventions des salariés : des règles à respecter

Les salariés peuvent être à l’origine d’inventions brevetées au sein de leur entreprise. Si dans certains cas, elles interviennent dans le cadre d’une « mission inventive », elles peuvent aussi parfois intervenir en dehors d’une telle mission… Ce qui n’est pas sans conséquence sur les règles que l’employeur doit respecter…

Des obligations différentes selon les cas

Il faut ici distinguer les inventions des salariés dans le cadre d’une « mission invention » ou d’études et de recherches, de celles qui sont faites par le salarié hors mission inventive. Dans tous les cas, il faut que la personne à l’origine de l’invention ait bien le statut de salarié (un stagiaire ne sera, par exemple, pas concerné).

  • Concernant les inventions dans le cadre d’une « mission inventive » :

Ces inventions appartiennent à l’employeur. Toutefois, il a l’obligation d’informer son salarié dès lors qu’il dépose une demande de titre de propriété industrielle et au moment de la délivrance du titre. L’employeur doit également lui verser une rémunération supplémentaire qui est prévue par :

  • les conventions collectives ;
  • les accords de branche ;
  • le contrat de travail.

En cas de contestation du montant de cette rémunération, il sera possible de saisir la commission nationale des inventions de salariés (CNIS) ou le tribunal judiciaire.

Notez que le salarié a 3 ans pour engager un recours contre l’employeur pour obtenir le paiement de sa rémunération supplémentaire. Ce délai commence à courir à compter du jour où le salarié a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant de faire sa demande.

  • Concernant les inventions hors « mission inventive » :

Pour que l’employeur puisse se les approprier, il faut que ces inventions aient été réalisées soit :

  • dans le cadre de l’exécution des fonctions du salarié ;
  • dans le domaine des activités de l’entreprise ;
  • par la connaissance ou l’utilisation des techniques ou moyens spécifiques de l’entreprise.

Si l’une de ces conditions est remplie, l’employeur peut alors se faire attribuer la propriété ou la jouissance de l’invention. En revanche, il doit payer au salarié un juste prix, qui doit prendre en compte les apports initiaux de chacun (employeur et salarié), mais également l’utilité industrielle et commerciale de cette invention.

Dans cette hypothèse, le salarié a 5 ans pour engager un recours pour obtenir le paiement du juste prix, à compter de la date où l’employeur dépose à son nom une demande de brevet au titre de l’invention.

Source : Actualité de l’INPI du 9 novembre 2021

Inventions des salariés : des règles à respecter © Copyright WebLex – 2021

19
Nov

Mécénat de compétences : un nouveau guide pratique

Le mécénat de compétences permet à une entreprise de mettre des collaborateurs à disposition d’un organisme d’intérêt général, tout en bénéficiant d’un avantage fiscal. Pour aider les entreprises qui souhaitent utiliser ce dispositif méconnu, le gouvernement vient de publier un guide pratique…

Un guide pour tout savoir sur le mécénat de compétences

Pour schématiser, le mécénat de compétences permet à une entreprise de mettre certains de ses collaborateurs à disposition d’un ou plusieurs organismes d’intérêt général (association, fondation, etc.), sur leur temps de travail.

Dans ce cadre :

  • les collaborateurs vont temporairement mobiliser leurs compétences ou leur force de travail au profit de l’organisme en question : cette mobilisation peut être de courte durée (une demi-journée par exemple) ou s’inscrire dans la durée, voire même se transformer en temps plein, dans la limite de 3 ans ;
  • l’entreprise va pouvoir, sous conditions, bénéficier d’une réduction d’impôt.

Concrètement, le mécénat de compétences peut prendre 2 formes :

  • un prêt de main d’œuvre : dans ce cadre, c’est l’organisme d’intérêt général qui pilote la mission et qui peut, le cas échéant, faire figure d’autorité fonctionnelle ;
  • une prestation de services : ici, c’est l’entreprise qui s’engage à réaliser une mission déterminée, qu’elle va piloter seule.

Si vous souhaitez mettre en place ce type de mécénat dans votre entreprise, n’hésitez pas à consulter ce guide pratique mis à disposition par le gouvernement.

Source :

  • Guide pratique du mécénat de compétences, novembre 2021
  • Communiqué de presse du ministère de l’économie, des finances et de la relance du 9 novembre 2021, n°1653

Mécénat de compétences : un nouveau guide pratique © Copyright WebLex – 2021

19
Nov

CFE 2021 : à payer avant le 16 décembre 2021 !

La date limite de paiement de votre échéance de cotisation foncière des entreprises (CFE) et/ou d’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) est fixée au 15 décembre 2021 à minuit. Comment la payer ?

CFE 2021 : comment la payer ?

Les avis d’imposition de cotisation foncière des entreprises (CFE) et/ou d’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) sont disponibles en ligne, dans votre espace professionnel sur le site Internet des impôts (impots.gouv.fr).

Notez que la création d’un espace professionnel sur le site Internet des impôts est un préalable obligatoire pour consulter et payer l’avis de CFE.

Le montant de l’imposition peut être réglé :

  • par prélèvement automatique, pour les professionnels déjà titulaires d’un tel contrat : le montant à payer sera prélevé sans aucune nouvelle démarche de votre part ;
  • par prélèvement à l’échéance, à condition d’y adhérer, au plus tard le 30 novembre 2021 à minuit sur le site impots.gouv.fr ou en contactant le 0 809 401 401 (service gratuit coût de l’appel) ;
  • par paiement direct en ligne, au plus tard le 15 décembre 2021 à minuit, en cliquant sur le bouton « Payer » situé au-dessus de l’avis d’imposition, et sous réserve, bien sûr, de l’enregistrement préalable de votre compte bancaire dans l’espace professionnel.

Notez qu’en principe, l’enregistrement du compte bancaire est réalisé à l’occasion de la création de votre espace professionnel.

Source :

  • Communiqué de presse du ministère de l’économie, des finances et de la relance du 15 novembre 2021
  • Actualité du site internet des impôts du 15 novembre 2021

CFE 2021 : à payer avant le 16 décembre 2021 ! © Copyright WebLex – 2021

19
Nov

C’est l’histoire d’un employeur qui apprend qu’un salarié est positif à un test d’alcoolémie…

C’est l’histoire d’un employeur qui apprend qu’un salarié est positif à un test d’alcoolémie…

Un salarié, employé en qualité de vendeur automobile, part suivre une formation au siège du constructeur de la marque, à l’étranger. Le lendemain d’une soirée organisée par le constructeur, il est contrôlé positif à un test d’alcoolémie, juste avant un essai sur route…

De quoi justifier son licenciement pour faute grave, estime son employeur : pour lui, ce type de comportement dans une formation professionnelle n’est pas acceptable, d’autant que le salarié avait été informé de ce test préalable avant tout essai de véhicules sur route. Une sanction que conteste le salarié : non seulement son test, s’il excède le taux applicable dans le pays où s’est tenue la formation, n’excède pas celui applicable en France, mais l’organisateur avait lui-même mis à disposition des participants des boissons alcoolisées lors du dîner organisé la veille des essais…

Une dernière circonstance que retient le juge pour refuser la faute grave… tout en admettant le licenciement pour cause réelle et sérieuse !

Arrêt de la Cour d’Appel de Versailles du 14 janvier 2021, n° 19/00259 (NP)

La petite histoire du jour