Les exploitants agricoles qui souhaitent développer leurs activités et diversifier leurs sources de revenus peuvent envisager de créer un « camping à la ferme ». Ce qui nécessite le respect de certaines règles d’urbanisme, comme vient de le rappeler le gouvernement…
Les secteurs agricoles font l’objet de protections spécifiques pour maintenir leur fonction agronomique et éviter le mitage et l’artificialisation des sols, ce qui explique que les possibilités d’y effectuer des constructions sont très encadrées.
Régulièrement, les juges considèrent que les structures à usage d’accueil touristique complémentaires à une activité agricole, telles que les « campings à la ferme » ou les gîtes ruraux, ne sont pas nécessaires à l’activité agricole, et ne peuvent donc pas bénéficier de règles dérogatoires facilitant la construction.
Ce positionnement vaut même lorsque les ressources procurées par cette activité sont utiles voire indispensables à l’équilibre économique de l’exploitation agricole.
C’est pourquoi le gouvernement considère qu’en l’état actuel du droit, les constructions à usage d’accueil touristique complémentaires à une activité agricole ne sont pas autorisées dans les zones agricoles et dans les secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées (STECAL).
Par ailleurs, l’aménagement et l’ouverture de terrains de camping en dehors des espaces urbanisés est autorisé à la condition qu’ils soient situés dans des secteurs délimités en continuité avec les villages ou les agglomérations existants.
Source : Réponse Ministérielle Krimi, Assemblée Nationale, du 7 décembre 2021, n° 25176
Camping à la ferme : attention aux règles d’urbanisme ! © Copyright WebLex – 2021
Dans une volonté de rapprocher le système de sécurité sociale mahorais du système de sécurité sociale de droit commun applicable en métropole, plusieurs prestations sociales vont être étendues à Mayotte. Que faut-il en retenir ?
Différentes dispositions viennent d’être prises afin de rapprocher le régime de sécurité sociale mahorais de celui applicable en métropole, à partir de l’année 2022 :
Ces différentes nouveautés entreront en vigueur progressivement, à des dates allant du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023.
Pour finir, notez également qu’un mécanisme de validation rétroactive de périodes d’assurance vieillesse, pour les personnes affiliées au régime mahorais de retraite et ayant exercé une activité salariée pendant une durée minimale entre 1987 et 2022, permettant, sous conditions, d’attribuer des trimestres de retraite supplémentaires aux assurés concernés afin de faciliter leur départ en retraite à taux plein, va être mis en place pour les pensions de retraite prenant effet à compter du 1er janvier 2022.
Source : Ordonnance n° 2021-1553 du 1er décembre 2021 relative à l’extension, à l’amélioration et à l’adaptation de certaines prestations de sécurité sociale à Mayotte
Mayotte : du nouveau pour les prestations sociales © Copyright WebLex – 2021
Un nouvel outil vient d’être mis en ligne pour favoriser l’application du dispositif « anti-cadeaux » par les professionnels de santé et les industriels. De quoi s’agit-il exactement ?
Pour mémoire, la règlementation applicable en matière de santé publique prohibe le fait, pour les personnes exerçant une profession de santé, de recevoir des avantages (en espèces ou en nature) de la part des personnes assurant des prestations de santé, produisant ou commercialisant des produits faisant l’objet d’une prise en charge par les régimes obligatoires de sécurité sociale.
Le but de ce dispositif « anti-cadeaux » est de moraliser les relations entre les industriels et les professionnels de santé, afin d’éviter tout conflit d’intérêt.
Pour faciliter et clarifier le cadre d’application de cette mesure, une foire aux questions (FAQ) est mise en ligne ici.
Source : Actualité du site economie.gouv.fr du 30 novembre 2021
Professionnels de santé et industriels : une FAQ pour clarifier le « dispositif anti-cadeaux » © Copyright WebLex – 2021
Pour soutenir le secteur industriel, actuellement soumis à de fortes tensions d’approvisionnement, le gouvernement vient d’annoncer la mise en place d’un nouveau plan d’accompagnement. Que contient-il ?
La crise sanitaire et la reprise intense de l’activité économique à la suite des confinements successifs provoquent des tensions d’approvisionnement pour les entreprises du secteur industriel, à l’origine de retards de livraison et d’une hausse sensible des prix.
Pour accompagner ces entreprises dans la gestion de leurs difficultés, le gouvernement vient d’annoncer la mise en place d’un plan qui leur est dédié, comprenant notamment :
Pour plus de détails, cliquez ici.
Sources :
Coronavirus (COVID-19) : un nouveau plan d’urgence pour l’industrie © Copyright WebLex – 2021
Le rétrofit électrique permet la transformation d’un véhicule thermique en un véhicule électrique. Autorisé depuis avril 2020, le gouvernement rappelle les différentes aides mises en place pour accompagner le développement de ce secteur…
Pour mémoire, le « rétrofit électrique », autorisé depuis le 7 avril 2020, consiste à transformer un véhicule thermique en véhicule électrique. Si cette activité est soumise au respect d’une règlementation stricte, sa croissance semble surtout ralentie par les coûts importants que représentent le développement et l’homologation des kits de conversion.
Pour accompagner les acteurs de la filière, le gouvernement rappelle que depuis le 1er juin 2020, le rétrofit est éligible à la prime à la conversion des véhicules dont le montant est, toutes conditions remplies, de :
En outre, ce dispositif permet également au professionnel ayant effectué la transformation d’avancer cette prime au bénéficiaire final.
Enfin, depuis décembre 2020, un bonus de 1 000 € est accordé aux acheteurs d’un véhicule électrique d’occasion âgé d’au moins 2 ans et donc, par extension, aux acheteurs d’un véhicule ayant fait l’objet d’un rétrofit électrique.
Source : Réponse ministérielle Villiers, du 7 décembre 2021, n°40753
Rétrofit électrique : quelles aides financières ? © Copyright WebLex – 2021
Lorsqu’il ne trouve pas le destinataire d’une signification à son domicile, l’huissier de justice doit-il nécessairement aller le voir à son travail ou peut-il la remettre au conjoint présent au domicile ? Réponse du juge…
Un huissier de justice est mandaté par une banque pour procéder à la signification d’un jugement rendu à l’encontre d’un particulier avec lequel elle est en litige.
Pour mémoire, on parle de « signification d’un acte » pour désigner le fait qu’un huissier de justice se déplace en personne auprès du destinataire d’un acte, dans le but de le lui remettre en main propre.
Arrivé au domicile du particulier, l’huissier n’y trouve que l’épouse de ce dernier qui lui confirme qu’il s’agit bien du domicile du particulier visé par le litige, et qui accepte de recevoir la signification du jugement pour son compte.
Ce qu’elle ne pouvait pas faire, conteste son mari.
Pour lui, l’huissier de justice, qui connaissait l’adresse de son lieu de travail, aurait justement dû s’y rendre pour procéder à la signification du jugement en main propre, après avoir constaté son absence à son domicile. Ne l’ayant pas fait, il considère que la signification du jugement est nulle.
Sauf que l’huissier de justice, qui s’est assuré de la réalité du domicile du destinataire de l’acte après avoir été informé de son absence, n’était pas tenu de se rendre sur son lieu de travail pour lui signifier l’acte en personne, précise le juge.
Il pouvait parfaitement procéder à cette signification à domicile, entre les mains de son épouse présente sur les lieux.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, 2e chambre civile, du 2 décembre 2021, n° 19-24170
Huissier de justice : quand l’épouse reçoit la signification d’un acte… © Copyright WebLex – 2021