Les personnes en perte d’autonomie de 60 ans et plus peuvent bénéficier d’un accueil de jour en EHPAD. Le transport entre le domicile et l’EHPAD est alors pris en charge par l’Assurance maladie. Comment ?
La réglementation prévoit que les frais de transport entre le domicile et l’EHPAD des personnes bénéficiant d’un accueil de jour sont pris en charge par l’Assurance maladie, sous forme d’un forfait journalier applicable au nombre de places autorisées.
Ce forfait journalier est fixé chaque année par un arrêté ministériel.
Source : Réponse Ministérielle Duby-Muller, Assemblée Nationale, du 7 décembre 2021, n° 39769
Accueil de jour en EHPAD : la question de la prise en charge du transport © Copyright WebLex – 2021
L’Union européenne (UE) vient de mettre en place la Politique Agricole Commune (PAC) pour la période 2023/2027. Que devez-vous savoir ?
L’Union européenne (UE) a mis en place la Politique Agricole Commune (PAC) réformée qui s’appliquera à compter du 1er janvier 2023.
De manière globale, sachez que les aides financières seront à l’avenir plus ciblées en faveur, par exemple, des pratiques agricoles bénéfiques pour l’environnement ou en tenant compte du respect, par les agriculteurs, des normes de base concernant les conditions de travail et d’emploi des travailleurs agricoles ainsi que la sécurité et la santé au travail.
En outre, une nouvelle aide financière facultative, dite « écorégime », est créée pour encourager les pratiques agricoles bénéfiques pour l’environnement et le climat, comme une meilleure gestion des pâturages permanents et des particularités topographiques, la réhumidification des tourbières, la paludiculture et l’agriculture biologique.
Notez enfin qu’il est créé une définition-cadre de l’« activité agricole » qui couvre à la fois la production de produits agricoles et le maintien de la surface agricole.
Source :
Agriculteurs : la nouvelle PAC est connue © Copyright WebLex – 2021
La loi Egalim, votée en 2018, interdit la mise en production de tout bâtiment nouveau ou réaménagé d’élevage de poules pondeuses en cages. Une interdiction théorique, jusqu’à présent, faute de précisions réglementaires. 3 ans plus tard, ces précisions sont (enfin) connues…
Pour rappel, la loi Egalim, votée en octobre 2018, prévoit l’interdiction de construire ou de réaménager tout bâtiment pour l’élevage en cages des poules pondeuses. L’objectif fixé est alors d’inciter les éleveurs à se tourner progressivement vers des modes d’élevage alternatifs.
Mais, l’application de cette interdiction a été conditionnée à la parution d’un décret devant préciser la notion de « bâtiment réaménagé ».
Constatant que le gouvernement ne publiait toujours pas ce décret, le juge l’a contraint, en mai 2021, à le faire sous 6 mois, sous peine de payer une astreinte.
Un décret qui vient (enfin) de paraître, et qui précise :
Source : Décret n° 2021-1647 du 14 décembre 2021 précisant les modalités d’application de l’article L. 214-11 du code rural et de la pêche maritime portant interdiction de la mise en production de tout bâtiment nouveau ou réaménagé d’élevage de poules pondeuses élevées en cages
Poules pondeuses en cages : où en est la réglementation ? © Copyright WebLex – 2021
Après l’annonce de la fermeture administrative des discothèques début décembre 2021, le gouvernement fait le point sur l’accompagnement économique des secteurs d’activité les plus impactés par la résurgence de la crise sanitaire. Voici ce qu’il faut en retenir !
La reprise de l’épidémie de Covid-19 pousse à l’aménagement des dispositifs de soutien à destination des entreprises les plus touchées par la crise sanitaire.
Pour mémoire, en raison de la reprise de l’épidémie de Covid-19, la fermeture des discothèques a été décidée le 10 décembre 2021 pour une durée de 4 semaines.
Pour les aider à faire face à leurs difficultés de trésorerie, il est prévu :
Au-delà des discothèques, les entreprises exerçant dans le secteur de l’évènementiel, celles qui exercent une activité de traiteur et les agences de voyages sont confrontées, en raison de la reprise de l’épidémie, à un fort taux d’annulation de leurs réservations.
Pour les soutenir dans cette période de turbulences, le gouvernement rappelle que :
Source : Communiqué de presse du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance du 13 décembre 2021, n° 1822
Coronavirus (COVID-19) : le point sur l’accompagnement économique de l’Etat à la mi-décembre 2021 © Copyright WebLex – 2021
Un dirigeant possède 8 véhicules de tourisme qu’il met à disposition de sa société et perçoit, en contrepartie, une rémunération de 0,50 € par km parcouru. Une situation qui permet à la société, selon elle, de bénéficier d’un abattement de 15 000 € pour le calcul de sa taxe sur les véhicules de société. Mais pas selon l’administration…
Une entreprise qui possède une voiture de tourisme immatriculée à son nom en France ou qui utilise ce type de voiture pour les besoins de son activité sera potentiellement soumise à la taxe sur les véhicules de société (TVS).
Notez que sont considérés comme « utilisés pour les besoins de l’activité », et donc éventuellement soumis à taxation, les véhicules appartenant aux salariés et/ou aux dirigeants pour lesquels l’entreprise procède au remboursement des frais kilométriques.
Toutefois, ce type de véhicule peut échapper (totalement ou partiellement) à la TVS :
Un abattement de 15 000 € qui n’est pas automatique, comme viennent de le rappeler l’administration fiscale et le juge à un dirigeant.
Dans cette affaire, en effet, le dirigeant possédait 8 véhicules de tourisme qu’il mettait à la disposition de sa société moyennant une rémunération de 0,50 € par km parcouru.
Au vu des circonstances particulières, l’administration puis le juge ont considéré que le dirigeant ne pouvait être regardé comme possédant ces véhicules en sa qualité de dirigeant et donc, que la société ne pouvait prétendre au bénéfice de l’abattement de 15 000 €.
Source : Arrêt de la Cour administrative d’appel de Nantes du 16 novembre 2021, n°20NT03359
Taxe sur les véhicules de société : un exemple à ne pas suivre… © Copyright WebLex – 2021
Les taxis et entreprises de VTC vont se voir imposer des obligations en matière de verdissement de leurs flottes de véhicules. Dans quelle mesure ?
Les taux des véhicules à faibles émissions mis annuellement en circulation par les centrales de réservation devront être :
Chaque année, les centrales de réservation vont devoir renseigner sur data.gouv.fr la part de véhicules à faibles émissions qu’elles ont mis en relation.
Pour rappel, le Gouvernement a mis en place des aides à l’acquisition et à la conversion accessibles aux chauffeurs VTC et aux taxis qui peuvent aller, cumulativement, jusqu’à 6 500 €.
De même, certaines collectivités territoriales proposent aussi des aides financières.
Sources :
Verdissement des flottes de véhicules : au tour des taxis et VTC ? © Copyright WebLex – 2021