Actualités

2
Fév

Le service « impact emploi association » évolue

Le service « impact emploi association », qui permet aux associations de bénéficier d’un accompagnement en ce qui concerne la gestion des emplois, évolue. De quelle façon ?

Une réponse aux attentes des utilisateurs

Pour rappel le service « impact emploi association » a pour objectif d’accompagner les associations dans leur gestion des emplois.

Désormais, ce service sera accessible directement en ligne, à partir des navigateurs Internet.

Ainsi, les personnes concernées n’auront plus à télécharger le logiciel sur leur ordinateur et disposeront d’un compte avec identifiant et mot de passe.

De nouvelles fonctionnalités sont également ajoutées : création de déclaration préalable à l’embauche, calcul des bulletins de salaires de manière groupée, etc.

Notez que l’Urssaf mène une enquête pour déterminer les attentes des utilisateurs que vous pouvez retrouver ici.

Source : Actualité de l’Urssaf du 20 janvier 2022

Le service « impact emploi association » se refait une beauté ! © Copyright WebLex – 2022

2
Fév

Loi indemnisation des catastrophes naturelles : quoi de neuf ?

Fin décembre 2021, une loi relative à l’indemnisation des catastrophes naturelles a été publiée. Voici un panorama des principales mesures que vous devez connaître.

Ce qui change pour l’indemnisation des catastrophes naturelles

Voici les mesures qu’il faut retenir de la loi relative à l’indemnisation des catastrophes naturelles :

  • la procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est désormais plus transparente ;
  • il est créé un poste de référent départemental à la gestion des conséquences des catastrophes naturelles ;
  • il est créé des supports de communication présentant les procédures de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle et d’indemnisation des sinistrés mis à disposition des communes par le référent (à compter du 1er juillet 2022) ;
  • les sinistrés qui résident dans des collectivités territoriales n’ayant pas adopté de plan de prévention des risques naturels prévisibles ne sont plus pénalisés par des modulations de franchises (à compter du 1er janvier 2024) ;
  • le délai de prescription des actions en indemnisation des dommages causés par des mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse-réhydratation des sols est porté à 5 ans (à compter du 1er janvier 2024) ;
  • il est créé une Commission nationale consultative des catastrophes naturelles (à compter du 1er janvier 2024) ;
  • le délai de publication de l’arrêté constatant l’état de catastrophe naturelle à compter du dépôt des demandes à la préfecture est réduit à 2 mois (à compter du 1er janvier 2024) ;
  • les règles relatives à l’indemnisation des assurés et au délai de déclaration du sinistre à l’assureur sont clarifiées (à compter du 1er janvier 2024) ;
  • les frais de relogement d’urgence des personnes sinistrées dont la résidence principale est insalubre ou présente un danger pour la sécurité des occupants sont désormais pris en charge par la garantie « catastrophes naturelles », ainsi que les frais d’architecte et de maîtrise d’ouvrage (au plus tard, à compter du 1er janvier 2023) ;
  • le délai de dépôt d’une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est étendu jusqu’à 24 mois après sa survenance en cas de sécheresse.

Source : Loi n° 2021-1837 du 28 décembre 2021 relative à l’indemnisation des catastrophes naturelles

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2
Fév

CBD : autorisé ou interdit ?

Autorisation, interdiction, légalisation… Le marché du CBD est très fluctuant en France. Qu’en est-il à présent ?

Le CBD à nouveau toléré en France… et des professionnels soutenus !

Le 24 janvier 2022, le juge a suspendu l’interdiction de commercialisation du CBD en France, mise en place depuis le 30 décembre 2021. Selon lui, ces produits sont dépourvus de propriétés stupéfiantes et peuvent donc être commercialisés conformément à la réglementation.

Par ailleurs, le gouvernement a été alerté sur les difficultés rencontrées par les professionnels du CBD pour accéder aux services bancaires.

Ce dernier a répondu que les professionnels rencontrant ce type de difficultés pouvaient s’adresser à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Sources :

  • Arrêt du Conseil d’Etat du 24 janvier 2022 n° 460055
  • Réponse ministérielle Benoit, Assemblée Nationale, du 25 janvier 2022, n° 42768

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1
Fév

Sages-femmes : expérimentions sur l’IVG instrumentale

Depuis 2016, les sages-femmes sont compétentes pour pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses. Depuis janvier 2022, des expérimentations sont menées pour qu’elles pratiquent aussi des IVG instrumentales. Explications…

Sages-femmes et IVG instrumentale : expérimentations en cours

Depuis le 1er janvier 2022 et pour une durée de 3 ans, les sages-femmes en établissement de santé peuvent, sous conditions, réaliser des interruptions volontaires de grossesse (IVG) instrumentales.

Pour cela, elles doivent notamment avoir réalisé la formation complémentaire obligatoire et posséder suffisamment d’expériences.

Pour connaitre les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation, cliquez ici.

Source : Décret n° 2021-1934 du 30 décembre 2021 relatif à l’expérimentation relative à l’exercice des interruptions volontaires de grossesse instrumentales en établissements de santé par des sages-femmes

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1
Fév

Secteur maritime : déchets = poubelles !

Les déchets transportés par les navires doivent normalement être déposés dans des installations de réception portuaire. Le problème, c’est que la réglementation applicable diffère selon l’Etat membre de l’Union européenne dans lequel accostent les navires. Une harmonisation est-elle envisagée ?

Une harmonisation des règles encadrant le dépôt des déchets

En principe, les navires ont l’obligation de déposer tous les déchets transportés à bord dans le port d’escale dans lequel ils accostent.

Il existe une dérogation à cette obligation générale pour les navires qui disposent d’une capacité de stockage suffisante dédiée pour tous les déchets qui ont été et seront accumulés pendant le trajet prévu jusqu’au port d’escale suivant.

De nouveaux déchets sont concernés par cette dérogation, dont la liste est consultable ici.

Par ailleurs, l’obligation générale de déposer les déchets dans les installations de réception portuaire donne lieu à un mécanisme de ciblage des navires à des fins d’inspection.

Afin que ce mécanisme soit appliqué de manière uniforme dans tous les Etats de l’Union européenne, des règles harmonisées sont désormais applicables (vous pouvez les retrouver ici).

Enfin, les coûts d’exploitation des installations de réception portuaire sont couverts par une redevance, dont les modalités d’application sont, elles aussi, harmonisées, dans des conditions consultables ici.

Sources :

  • Règlement d’exécution (UE) 91 de la Commission du 21 janvier 2022 définissant les critères permettant de déterminer qu’un navire génère une quantité réduite de déchets et qu’il gère ceux-ci de manière durable et respectueuse de l’environnement conformément à la directive (UE) 2019/883 du Parlement européen et du Conseil
  • Règlement d’exécution (UE) 2022/90 de la Commission du 21 janvier 2022 portant modalités d’application de la directive (UE) 2019/883 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les éléments détaillés du mécanisme de ciblage de l’Union fondé sur les risques pour la sélection des navires à des fins d’inspection
  • Règlement d’exécution (UE) 2022/89 de la Commission du 21 janvier 2022 portant modalités d’application de la directive (UE) 2019/883 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne la méthode à utiliser pour le calcul d’une capacité de stockage suffisante dédiée

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1
Fév

Vente d’une maison aux USA : comment calculer le gain imposable ?

Après avoir vendu une maison aux Etats-Unis, un propriétaire déclare le gain imposable à l’administration fiscale française… après avoir commis une erreur de calcul, selon lui : il n’aurait pas appliqué le taux de change au bon moment. A tort ou à raison ?

Vente d’une maison aux USA : à quel moment appliquer le taux de change ?

Un propriétaire achète une maison aux Etats-Unis qu’il revend 4 ans plus tard en réalisant un gain non négligeable qu’il déclare aux impôts français.

Pour le calculer, il déduit du prix de vente en dollars, converti en euros à la date de la cession, le prix d’achat en dollars, converti en euros à la date de l’acquisition.

Estimant toutefois qu’il a commis une erreur en appliquant cette méthode, il demande finalement à l’administration de calculer la plus-value imposable en faisant la différence entre le prix de vente et le prix d’achat en dollars, puis en convertissant le résultat obtenu en euros au jour de la revente.

Ce que refuse l’administration, puis le juge : la méthode de calcul de la plus-value imposable appliquée initialement par le propriétaire est la bonne. Sa demande est donc rejetée.

Source : Arrêt du Conseil d’Etat du 9 décembre 2021, n°439987

Vente d’une maison aux USA : « c’est pas le Pérou » ! © Copyright WebLex – 2022