Actualités

3
Fév

Repos dominical : de nouvelles dérogations ?

Certains établissements, en raison de la nature de leur activité, sont autorisés à déroger à la règle du repos dominical. Le Gouvernement vient d’élargir la liste des établissements visés. Explications…

Repos dominical : qui n’est pas concerné ?

Pour pouvoir déroger au repos dominical, en attribuant un repos hebdomadaire par roulement, en raison des contraintes de la production, de l’activité ou des besoins du public, les établissements doivent figurer sur une liste spécifique, que vous pouvez retrouver ici.

Depuis le 30 janvier 2022, cette liste est complétée par l’ajout de la catégorie « activités religieuses ». Peuvent ainsi déroger au repos dominical les établissements à caractère religieux qui exercent des activités directement liées à l’exercice du culte.

Source : Décret n° 2022-76 du 28 janvier 2022 portant inscription des établissements à caractère religieux sur la liste des établissements pouvant déroger à titre permanent au repos dominical

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3
Fév

CHR : quelle est l’origine de vos viandes ?

Depuis 2002, les restaurants doivent indiquer aux consommateurs l’origine ou la provenance des viandes bovines utilisées dans leurs plats. Cette obligation est étendue aux viandes porcines, ovines et de volailles à compter du 1er mars 2022. Selon quelles modalités ?

Une obligation d’information sur l’origine des viandes utilisées

Pour assurer une meilleure information des consommateurs, les établissements proposant des repas à consommer sur place, à emporter ou à livrer, doivent obligatoirement indiquer l’origine ou la provenance des viandes bovines servies à leur clientèle.

A compter du 1er mars 2022 et jusqu’au 29 février 2024, ces dispositions s’appliqueront également aux plats contenant de la viande porcine, ovine et/ou de volaille.

Toutefois, les étiquetages peuvent varier en fonction des viandes utilisées et devront faire apparaitre les mentions suivantes :

  • soit la mention « origine », suivie du nom du pays dans lequel a eu lieu la naissance, l’élevage et l’abattage lorsqu’ils ont eu lieu dans le même pays ;
  • soit, pour les viandes bovines, la mention « né et élevé » suivie du nom des pays de naissance et d’élevage, ainsi que la mention « abattu » suivie du nom du pays d’abattage ;
  • soit, pour les viandes porcines, ovines et de volailles, la mention « élevé » suivie du nom du ou des pays d’élevage, ainsi que la mention « abattu » suivie du nom du pays d’abattage.

Notez que cette obligation s’applique aux viandes achetées crues par les restaurateurs, mais pas aux viandes déjà préparées ou cuisinées au moment de l’achat.

De plus, ces informations doivent être lisibles et visibles par les consommateurs. A titre d’exemple, elles peuvent être apposées directement sur les menus.

Enfin, tout établissement qui ne respecte pas ces dispositions peut être sanctionné au paiement d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.

Source : Décret n° 2022-65 du 26 janvier 2022 modifiant le décret n° 2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l’étiquetage des viandes bovines dans les établissements de restauration

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3
Fév

Avocat : communiquer, c’est permis ?

Depuis le 2 février 2022, les modalités de la délivrance d’un permis de communiquer à un avocat ont évolué. Favorablement pour l’avocat ?

Avocat : un permis de communiquer pour le cabinet

Depuis le 2 février 2022, l’avocat d’une personne mise en examen et placée en détention provisoire peut se voir délivrer un permis de communiquer par le juge établi à son nom, mais aussi à celui de ses associés ou collaborateurs qu’il désigne.

L’objectif est d’assurer le respect des droits de la défense lorsqu’un avocat doit se faire remplacer par un associé ou un collaborateur pour assister son client détenu.

Source : Décret n° 2022-95 du 31 janvier 2022 relatif au permis de communiquer délivré à l’avocat d’une personne détenue

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3
Fév

Travaux : ce qui change pour les déclarations environnementales

Les produits de construction et les équipements d’un bâtiment ont un impact environnemental qui doit être indiqué dans une « déclaration environnementale », qui vient de faire l’objet de modifications. Lesquelles ?

Travaux et impact environnemental : du nouveau depuis le 1er janvier 2022

Depuis le 1er janvier 2022, la réglementation qui encadre la déclaration environnementale d’un produit de construction ou d’un équipement d’un bâtiment prévoit de nouvelles règles concernant :

  • le processus de vérification donnant lieu à une attestation de vérification par un tiers indépendant ;
  • les conditions de renouvellement de l’attestation de reconnaissance d’aptitude que doit posséder le tiers indépendant ;
  • les programmes de déclaration environnementale notamment destinés à assurer les garanties de compétences, d’indépendance et d’impartialité des tiers indépendants.

Notez que des règles spécifiques existent pour les produits de construction et de décoration, ainsi que pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique.

Source :

  • Arrêté du 14 décembre 2021 relatif à la vérification par tierce partie indépendante des déclarations environnementales des produits destinés à un usage dans les ouvrages de bâtiment et des déclarations environnementales des produits utilisées pour le calcul de la performance environnementale des bâtiments
  • Arrêté du 14 décembre 2021 relatif à la déclaration environnementale des produits destinés à un usage dans les ouvrages de bâtiment et à la déclaration environnementale des produits utilisée pour le calcul de la performance environnementale des bâtiments

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2
Fév

Vente d’entreprise agricole : toujours exonérée d’impôt ?

A la suite de la vente de son activité, un agriculteur demande à bénéficier d’une exonération d’impôt sur la plus-value réalisée à cette occasion. Ce que lui refuse (partiellement) l’administration, constatant qu’en plus de son activité agricole, l’entrepreneur a aussi vendu une activité de production d’énergie… Un détail qui change tout ?

Vente d’entreprise agricole : une diversification pas toujours avantageuse…

Un entrepreneur agricole développe une activité de production et de vente d’électricité d’origine photovoltaïque en installant des panneaux solaires sur ses bâtiments agricoles.

4 ans plus tard, il vend son activité agricole et son activité de production d’énergie et, parce que ces activités génèrent moins de 250 000 € de recettes annuelles, il demande à bénéficier d’une exonération d’impôt sur la totalité de la plus-value réalisée à cette occasion.

Une demande partiellement rejetée par l’administration fiscale, qui rappelle qu’en raison de sa nature commerciale, l’activité de production d’énergie n’est pas assimilable à une activité agricole : les plus-values correspondant à chacune de ces activités doivent donc être dissociées.

Et parce qu’au moment de la vente, l’activité de production d’électricité était exercée depuis moins de 5 ans, le gain réalisé à cette occasion est nécessairement imposable.

Ce que confirme le juge : l’exonération fiscale dont entend se prévaloir l’entrepreneur suppose, certes le respect d’une condition liée au montant des recettes annuelles, mais aussi qu’à la date de la vente, l’activité ait été exercée pendant au moins 5 ans… Ce qui n’est pas le cas ici concernant l’activité de production d’électricité !

Source : Arrêt de la Cour administrative d’appel de Nantes du 7 janvier 2022, n°20NT03391

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2
Fév

Coopératives artisanales : un nouvel avantage fiscal ?

Un nouvel avantage fiscal à destination des entreprises artisanales qui immobilisent durablement du capital dans une société coopérative artisanale va-t-il être créé ? Réponse du gouvernement…

Coopératives artisanales : pas de nouvel avantage fiscal !

Les sociétés coopératives artisanales permettent aux artisans qui y adhèrent de réaliser toutes opérations contribuant au développement de leur activité et, le cas échéant, d’exercer en commun ces activités en mutualisant les moyens de production, les services, etc.

Ce type de structure bénéficie d’ores et déjà d’un cadre juridique et fiscal favorable. Ainsi, elles peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur les sociétés, toutes conditions par ailleurs remplies, sauf pour les opérations réalisées avec des non-sociétaires.

De même, pour renforcer leur structure financière, elles peuvent ouvrir leur capital à des associés non coopérateurs, particuliers comme entreprises.

Dans ce cadre, le gouvernement n’envisage pas, pour le moment, de créer un avantage fiscal supplémentaire en faveur des entreprises artisanales qui immobilisent durablement du capital dans ce type de coopérative.

Source : Réponse ministérielle Pichereau du 25 janvier 2022, Assemblée nationale, n°42424

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