Pour aider les foyers français qui se chauffent principalement au bois à faire face à la crise énergétique, le Gouvernement met en place un chèque énergie exceptionnel. Quel est le montant de ce chèque ? Qui peut en bénéficier ? Comment l’obtenir ? Réponses…
Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, le Gouvernement met en place un nouveau chèque énergie exceptionnel, qui profite aux ménages qui se chauffent au bois.
Peuvent en bénéficier les ménages :
Le montant du chèque dépend du combustible utilisé et du montant du RFR :
Ce chèque peut être utilisé jusqu’au 31 mars 2024.
Les ménages qui souhaitent en bénéficier doivent déposer une demande en ce sens auprès de l’Agence de services et de paiement (ASP), par voie électronique, au plus tard le 30 avril 2023, accompagnée :
Une fois la demande instruite et validée, l’ASP adresse le chèque au bénéficiaire, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date à laquelle la demande de chèque est considérée comme étant éligible.
Pour finir, retenez que ce chèque énergie exceptionnel n’est pas cumulable avec le chèque énergie exceptionnel « fioul ».
Source :
Un chèque énergie exceptionnel pour les ménages chauffés au bois © Copyright WebLex – 2023
Depuis janvier 2022, le dispositif « Cesu Avance immédiate » permet aux particuliers-employeurs qui emploient des salariés à domicile et les rémunèrent via des CESU de bénéficier d’une avance immédiate de crédit d’impôt. Cela suppose toutefois d’adhérer à un service en ligne spécifique… Ce qui, pour certains, s’apparente à une rupture d’égalité d’accès au service public. À tort ou à raison ?
En janvier 2022, le service « CESU Avance immédiate » a été lancé. Il permet aux particuliers employeurs qui emploient des salariés à domicile via CESU de bénéficier d’une avance immédiate de crédit d’impôt.
Concrètement, le crédit d’impôt est automatiquement déduit du montant à payer par le particulier employeur lors de chaque déclaration.
Cela suppose toutefois que le particulier et son salarié adhèrent au service en ligne CESU .
Ce service permet au centre CESU de prélever les sommes dues au salarié directement sur le compte bancaire du particulier employeur, puis de les reverser au salarié dans les 3 jours qui suivent la déclaration en ligne effectuée par l’employeur.
Bien que certains estiment que ce dispositif est contraire au principe d’égalité d’accès au service public, il n’en est rien pour le Gouvernement, qui rappelle :
Source : Réponse ministérielle Dagbert du 5 janvier 2023, Sénat, n°00548 : « Conséquences de la mise en place du chèque emploi service universel avance immédiate »
Service « CESU Avance immédiate » : pour tous ? © Copyright WebLex – 2023
Lancé en 2020, le dispositif « MaPrimeRénov’ » qui permet, sous conditions, de bénéficier d’une aide financière pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique des logements, serait victime de son succès : traitement des dossiers qui traîne en longueur, versement tardif de l’aide financière, etc. De quoi justifier une amélioration du dispositif ?
Selon le Gouvernement, le dispositif « MaPrimeRénov’ » constitue, à l’heure actuelle, le principal levier quand il est question de rénovation énergétique des logements privés.
Un succès d’autant plus important qu’il a fait l’objet d’adaptations nécessaires dans le cadre de la mise en place, par l’État, des plans de relance et de résilience.
Une situation qui peut expliquer certains dysfonctionnements… Mais qui ne conduira pas le Gouvernement à aménager ce dispositif… En tout cas pour le moment.
Il rappelle, en effet, que malgré quelques points d’achoppement, le dispositif est globalement satisfaisant :
Malgré tout, pour tenter de résorber les difficultés rencontrées par une minorité d’usagers, l’Agence nationale de l’habitat (Anah), en charge du traitement des dossiers :
Pour finir, notez qu’à compter de septembre 2023, l’accompagnement des ménages sera obligatoire pour les bouquets de travaux associés à un montant de prime supérieur à 10 000 €.
Source : Réponse ministérielle Courtial du 29 décembre 2022, Sénat, n°03903 : « Dysfonctionnements MaPrimeRenov »
Dispositif « MaPrimeRénov’ » : victime de son succès ! © Copyright WebLex – 2023
Le Gouvernement est intervenu pour préciser les conditions dans lesquelles les travailleurs handicapés peuvent être orientés en établissements et services d’aide par le travail (ESAT)… mais pas seulement. Revue de détails.
Rappelons que plusieurs formes d’emploi sont ouvertes aux personnes en situation de handicap et ce, quelle que soit leur situation. Elles peuvent travailler :
À ce titre, les précisions suivantes viennent d’être apportées :
Les travailleurs en situation de handicap bénéficient de nouveaux droits, notamment :
Notez que certaines règles applicables normalement aux salariés le sont désormais aussi aux travailleurs handicapés accueillis à temps plein ou à temps partiel en ESAT. Tel est le cas, par exemple, de l’autorisation d’absence pour se rendre aux examens médicaux obligatoires dans le cadre de la grossesse et des suites de l’accouchement.
Enfin, retenez que la plupart de ces nouveautés sont applicables depuis le 15 décembre 2022.
Les dispositions relatives à l’exercice simultané d’une activité au sein d’un ESAT et en milieu ordinaire de travail, et à l’activité professionnelle en milieu ordinaire de travail sont, quant à elles, applicables depuis le 1er janvier 2023.
Source : Décret n° 2022-1561 du 13 décembre 2022 relatif au parcours professionnel et aux droits des travailleurs handicapés admis en établissements et services d’aide par le travail
Travailleurs handicapés en ESAT : un parcours professionnel encadré © Copyright WebLex – 2023
Initialement, le mode de calcul de la taxe foncière due à raison des locaux d’habitation (et des locaux servant à l’exercice d’une activité salariée à domicile) devait évoluer dès 2023. Finalement, cette date est repoussée à 2025. Que va-t-il se passer en 2025 et quels sont les changements attendus ?
La valeur locative est l’un des éléments de calcul des différents impôts fonciers. Il est envisagé, depuis quelques années, de faire évoluer le calcul de la valeur locative des logements et des locaux servant à l’exercice d’une activité salariée à domicile.
Cette valeur locative devait être déterminée selon une méthode tarifaire, en fonction de l’état du marché locatif à la date de référence du 1er janvier 2023. Finalement, cette date est repoussée au 1er janvier 2025.
Quant à la valeur locative des locaux d’habitation qui présentent des caractéristiques exceptionnelles, elle sera déterminée par voie d’appréciation directe, en appliquant un taux de 8 % à la valeur vénale de la propriété (ou fraction de propriété), telle qu’elle serait constatée si elle était libre de toute location ou occupation à la date du 1er janvier 2025 (et non plus 2023) ou au 1er janvier de l’année de création si elle est postérieure à cette date.
À défaut, la valeur vénale de la propriété est déterminée en ajoutant à la valeur vénale du terrain, estimée à la date de référence par comparaison avec celle qui ressort de transactions relatives à des terrains à bâtir situés dans une zone comparable, la valeur de reconstruction de la propriété à la date du 1er janvier 2025 (et non plus 2023).
Avant le 1er juillet 2025 (et non plus 2023), les propriétaires de logements ou de locaux servant à l’exercice d’une activité salariée à domicile qui sont donnés en location devront déclarer à l’administration fiscale les informations relatives à chacune de leurs propriétés.
Sur la base des « déclarations de loyers » effectuées, la commission départementale des valeurs locatives devra déterminer les différents secteurs et les tarifs applicables dans ces secteurs à compter du 1er janvier 2027 (et non plus 2025).
Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, article 106
Taxe foncière : le calcul évoluera… en 2025 ! © Copyright WebLex – 2023
Dans le cadre de la crise sanitaire, des mesures ont été mises en place à destination des travailleurs indépendants, notamment en ce qui concerne le calcul de leurs indemnités journalières (IJ) versées au titre des arrêts maladie et maternité. Ces mesures sont aujourd’hui prolongées. Explications.
Pour rappel, dans le cadre de la crise sanitaire et afin de ne pas pénaliser les travailleurs indépendants, il était prévu que leurs revenus de l’année 2020 soient neutralisés en ce qui concerne le calcul des indemnités journalières (IJ) versées au titre des arrêts maladie et maternité.
Toutefois, cette neutralisation ne s’appliquait pas dès lors que le calcul des IJ incluant l’année 2020 aboutissait à un montant supérieur au montant de l’IJ calculée en ne retenant que les revenus d’activité 2019 et 2021.
Cette tolérance, qui devait prendre fin au 31 décembre 2022, est reconduite pour l’année 2023. Autrement dit, seuls les revenus d’activité des années 2021 et 2022 sont retenus pour le calcul des IJ versées au titre des arrêts maladie et maternité 2023.
Il est précisé que cette nouvelle dérogation s’applique aux arrêts de travail initiaux et de prolongation débutant entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.
Source :
Travailleurs indépendants : du nouveau pour vos indemnités journalières ? © Copyright WebLex – 2023