Lors d’une assemblée générale des associés, le gérant d’une SARL est révoqué. A tort, selon lui, étant donné que sa révocation ne figurait pas à l’ordre du jour… et que cela la rend donc trop brutale pour être valide…
A la suite de plusieurs fautes de gestion, le gérant d’une SARL se voit révoqué de ses fonctions au cours d’une assemblée générale des associés.
Une anomalie, selon l’intéressé, étant donné que sa révocation ne figurait pas à l’ordre du jour de la réunion, ce qui est pourtant obligatoire.
Faute d’avoir été prévue ou du moins d’avoir été prévisible, la révocation doit donc, selon le gérant, être considérée comme brutale, et donner lieu à une indemnisation…
« Faux », rétorquent les associés, qui rappellent que les fautes reprochées au gérant et ayant mené à sa révocation étaient bien inscrites à l’ordre du jour de l’AG, et que celui-ci a pu faire part de ses observations à leur sujet au cours de la réunion.
D’autant, soulignent-ils, que ces irrégularités avaient déjà fait l’objet de questions préalables écrites adressées au gérant, auxquelles celui-ci n’avait pas répondu…
Dès lors, même si la révocation en tant que telle n’était pas inscrite à l’ordre du jour, elle demeure parfaitement valide.
Ce que confirme le juge, qui rejette la demande d’indemnisation de l’ex-gérant…
Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 14 octobre 2020, n° 18-12183 (NP)
Gérant de SARL : une révocation trop « brutale » pour être honnête ? © Copyright WebLex – 2020
Pour le calcul de la réduction d’impôt sur le revenu, les dons effectués pour le financement d’une campagne électorale sont-ils assimilés aux dons aux partis politiques, et donc soumis au même plafond de 15 000 € ? Réponse…
Le don fait à une association ou un organisme éligible vous fera bénéficier, d’une manière générale, d’une réduction d’impôt égale à 66 % du montant du versement effectué retenu dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Toutefois, les dons effectués en vue de participer au financement de la vie des partis politiques ne sont retenus, pour le calcul de cet avantage fiscal, que dans la limite d’un plafond de 15 000 € par an et par foyer fiscal.
Il a été demandé au Gouvernement si ce plafond de 15 000 € s’appliquait également aux dons effectués pour le financement d’une campagne électorale.
La réponse est négative. Contrairement aux dons effectués en vue de participer au financement de la vie des partis politiques, les dons effectués pour le financement de campagnes électorales ne sont pas soumis à ce plafonnement.
Source : Réponse ministérielle Masson du 8 octobre 2020, Sénat, n°09254
Réduction d’impôt pour dons : financer un parti politique ou une campagne électorale ? © Copyright WebLex – 2020
L’Office national des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) considère que le remariage d’un homme, suite au décès de son épouse après une erreur médicale, justifie la réduction du montant des indemnités qui lui sont dues. A-t-il raison ?
A la suite du décès de sa femme après la réalisation d’une coronarographie, un veuf réclame des indemnités pour le préjudice économique subi à l’Office national des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM).
Un litige s’élève alors à propos du montant de l’indemnité due.
Et au cours des 8 années de procédure consécutives à ce litige, le veuf va se remarier.
Une situation qui n’échappe pas à l’ONIAM qui considère que parce qu’il bénéficie, via sa nouvelle épouse, de ressources financières confortables, les indemnités qui lui sont dues au titre du décès de sa 1ère épouse doivent être réduites.
Ce que conteste le veuf : pour lui, les ressources financières de sa nouvelle épouse ne sont pas la conséquence directe du décès de sa première épouse. Dès lors, elles n’ont pas à être prises en compte pour estimer son préjudice.
Ce que confirme le juge.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 7 octobre 2020, n° 19-17041 (NP)
Décès du conjoint et erreur médicale : remariage = absence de préjudice ? © Copyright WebLex – 2020
Les bassins naturels de baignade sont-ils, au même titre que les piscines traditionnelles, imposables à la taxe foncière et à la taxe d’habitation ? Réponse…
Par principe, les dépendances bâties d’une habitation sont prises en compte pour déterminer la valeur locative retenue pour le calcul des principaux impôts locaux (taxe foncière sur les propriétés bâties et taxe d’habitation).
Pour constituer un « élément bâti », une construction doit :
Actuellement, l’administration et le juge de l’impôt considèrent que les piscines privées traditionnelles, tout comme les bassins naturels de baignade, doivent être soumis à la taxe foncière et à la taxe d’habitation dès lors :
Source : Réponse ministérielle Brun du 1er septembre 2020, Assemblée nationale, n°15874
Impôts locaux : bassins naturels de baignade = piscine ? © Copyright WebLex – 2020
Depuis le 1er janvier 2014, les propriétaires bailleurs ne peuvent plus bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) pour les travaux d’isolation ou d’équipement du logement qu’ils louent à des particuliers. Le Gouvernement envisage-t-il, aujourd’hui, de revenir sur cette situation ? Réponse…
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) bénéficie aux propriétaires qui font réaliser certains travaux destinés à améliorer la performance énergétique de leur habitation principale.
Depuis le 1er janvier 2014, les propriétaires bailleurs ne peuvent plus bénéficier de cet avantage fiscal pour les travaux réalisés dans les logements qu’ils donnent en location : une situation sur laquelle le Gouvernement n’envisage pas aujourd’hui de revenir.
A toutes fins utiles, retenez que le CITE :
Source : Réponse ministérielle Marilossian du 6 octobre 2020, Assemblée nationale, n°20798
CITE : pas pour les propriétaires bailleurs ! © Copyright WebLex – 2020
Suite à la publication de l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sur les effets nocifs de la lumière bleue sur la santé humaine, le Gouvernement prévoit la mise en place de certaines actions. Lesquelles ?
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a rendu, en mai 2019, un avis sur les effets sur la santé humaine et sur l’environnement des diodes électroluminescentes (LED).
Dans cet avis, l’ANSES relève :
Passé ce constat, l’ANSES formule les recommandations suivantes :
Le Gouvernement prévoit de mettre en œuvre ces recommandations dans le cadre du futur Plan national santé environnement.
Notez également que la Commission européenne sera saisie sur la question :
Source : Réponse ministérielle Fiévet du 6 octobre 2020, Assemblée nationale, n°31846
Effets de la lumière bleue sur la santé : des conclusions, un plan d’action… © Copyright WebLex – 2020